Après avoir rompu avec son petit copain, la cafardeuse Marieke, a priori fort portée sur la dive bouteille et les mélanges fortement alcoolisés, n'a guère envie de passer une soirée seule. Elle téléphone à moult connaissances, tous indisponibles, pour finalement se retrouver avec une vague copine. Les deux femmes sont sauvagement agressées (Marieke dans son bain) par un quidam venu apparemment livrer une pizza commandée. Fortement traumatisée, notre pitoyable héroïne décide de quitter la vie citadine d'Amsterdam pour se terrer à la campagne, dans une maison en location, fortement délabrée qu'elle va tenter de rénover, vaille que vaille. Le procès du vil agresseur ne semble guère lui apporter une quelconque sérénité et c'est de plus en plus perturbée qu'elle retourne dans sa masure, avec comme unique lien avec l'extérieur, son micro-portable lui permettant d'incessants échanges, sur des sites appropriés, avec des femmes victimes, comme elle, de violences diverses. Un bedonnant voisin prénommé John, fort serviable lui propose de réparer le tuyau principal d'évacuation d'eau considérablement détérioré et de lui procurer quelques chèvres pour débroussailler son jardin en fort mauvais état. Après avoir adopté quelques chatons, de plus en plus en délire de vengeance, imaginant son agresseur à portée de son fusil, Marieke qui a engagé une liaison avec son voisin, se retrouve proprement enceinte...

>>> Une néerlandaise catastrophe cinématographique d'une écrasante médiocrité aussi bien dans l'interprétation hystérique de la principale actrice que par la colossale lourdeur scénaristique de l'ensemble, affaiblie par un traitement formel inconsistant et bancal. Il reste que la comédienne centrale du film, Rifka Lodeizen, a dû sortir bien proprette du tournage, après avoir, rien que sur l'écran, pris pas moins de quatre bains et trois douches. Pour se débarrasser des laborieuses insanités du synopsis ?...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)