LA FEMME SANS TETE - 2008

Titre VF LA FEMME SANS TETE
Titre VO La mujer sin cabeza
Année de réalisation 2008
Nationalité Argentine
Durée 1h27
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 29/04/2009
Thème(s)
Amnésie (Autres pays)
Cinéma argentin (ORIGINE)
Réalisateur(s)
MARTEL Lucrecia
Chef(s) Opérateur(s)
ALVAREZ Barbara
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Lucrecia Martel
Distribution : AD Vitam

Visa d'exploitation : 118 479
Acteurs
ONETTO Maria
CANTERO Claudia
BORDON César
GENOUD Daniel
ARENGO Guillermo
EFRON Inés
MUXO Alicia
URIBELARREA Pia
VANER Maria
Résumé

Une femme, dans la quarantaine, est victime d'un grave accident de voiture qui l'a la rend amnésique. Commence pour elle une difficile quête de son identité .....

Bibliographie
- Le Monde du 29 avril 2009
- Annuel du Cinéma 2010
- Cahiers du Cinéma numéro 645
Critiques (Public)
16/20 : Ce film très intrigant risque d'embarrasser le grand public, comme s'il manquait de codes d'accès. A moins d'avoir connu soi-même "le coup sur la tête" au propre comme au figuré ?... Avoir réchappé d'un choc violent, cette rupture soudaine, l'effroi doublé de douleur, passer du rire au pleurer, incohérence, hébétude (coma, traumatisme sévère)... Pris de panique, on s'extirpe du contexte à toute berzingue, sonné, et puis on se surprend à retourner sur ses pas. Véronica, l'accidentée dont il est question, fait partie d'une classe sociale privilégiée, elle pense avoir commis un meurtre involontaire : son entourage s'active autour de sa crainte en laissant supposer qu'il la ménage, sauf qu'on n'est jamais certain de ce qui se camoufle derrière chaque geste de ces drôles de gens à jardins secrets très comme il faut... La caméra, petite souris, focalise sur le personnage principal en espérant qu'on devinera... C'est très bien suggéré, avec des subtilités d'images, je pense à ces traces de mains bien visibles sur la vitre avant de la voiture juste après l'accident et qui me confortent dans mon interprétation... Dommage qu'à force d'équivoque de nombreux spectateurs s'égarent et détestent ça : l'un y voit une féroce satire sociale, son voisin de siège, lui, voit juste une femme qui divague... Difficile de toujours gratter derrière les images à partir de ce visage plutôt aimable, souvent servi en gros plan, blond et soudain brun... Pour public averti donc, les assommés de façon mémorable ou les intellos ! L.Ventriloque