UNE LECON PARTICULIERE - 2008

Titre VF UNE LECON PARTICULIERE
Titre VO
Année de réalisation 2008
Nationalité France
Durée 0H10
Genre COURT METRAGE
Notation 16
Date de sortie en France
Thème(s)
Milieu scolaire (Cinéma français)
Courts métrages (Cinéma français)
Réalisateur(s)
CHEVENEMENT Raphaël
Chef(s) Opérateur(s)
TEVANIAN Marc
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Cecile Ducrocq
et Raphaël Chevènement .....

Nota :

- Festival du film court de Voiron 2009 : Prix Spécial Philippe Nicaud

- Festival Cas d'Rage ! Gagny 2009 : Prix du Public pour le Meilleur Film

- Festival européen du court métrage “Extérieur nuit” Bordeaux 2009 : Prix du jury

- Festival du premier court métrage Pontault-Combault 2008 :
Prix de la presse
Prix d'interprétation

- Festival International de Contis 2008 :

Mention spéciale du jury
Prix du public

- Festival du film court "Partie(s) de Campagne" Ouroux en Morvan 2008 :
Mention spéciale du jury

- Paris cinéma / Les Rencontres du court métrage Paris 2008 :
Pari de l'émotion

- Rencontres du Cinéma Européen - Vannes 2008 : Prix Beaumarchais

- Rencontres cinématographiques Digne-les-Bains 2008 : Prix de la ville

-Festival du film d'action et d'aventures Valenciennes 2008 :
Prix d'interprétation masculine
Prix du scénario

- Festival du cinéma européen Lille 2008 : Grand Prix du Jury et Prix TPS
Acteurs
DUCROCQ Cécile
GOLDMAN Raphaël
Résumé

Une jeune femme prénommée Eva donne un cours particulier en littérature à un jeune lycéen de dix-sept ans prénommé Cyril. L'étude porte sur un poème de Victor Hugo : "Vieille chanson du jeune temps". L'explication de texte, quelquefois laborieuse, servira à "l'enseignante" à faire passer un message de proximité affective au naïf garçon qui mettra tout de même un certain temps à comprendre .....

>>> Un petit court métrage succulent, maintes fois primé à de nombreux festivals, qui augure d'un metteur en scène à suivre, démarche qu'on ne peut guère calquer sur son illustre géniteur Jean-Pierre dont les errements politiques, quelquefois judicieuses, resteront parfois discutables, voire franchement contestables...


Vieille chanson du jeune temps
Je ne songeais pas à Rose ;
Rose au bois vint avec moi ;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.

J'étais froid comme les marbres ;
Je marchais à pas distraits ;
Je parlais des fleurs, des arbres
Son oeil semblait dire: " Après ? "

La rosée offrait ses perles,
Le taillis ses parasols ;
J'allais ; j'écoutais les merles,
Et Rose les rossignols.

Moi, seize ans, et l'air morose ;
Elle, vingt ; ses yeux brillaient.
Les rossignols chantaient Rose
Et les merles me sifflaient.

Rose, droite sur ses hanches,
Leva son beau bras tremblant
Pour prendre une mûre aux branches
Je ne vis pas son bras blanc.

Une eau courait, fraîche et creuse,
Sur les mousses de velours ;
Et la nature amoureuse
Dormait dans les grands bois sourds.

Rose défit sa chaussure,
Et mit, d'un air ingénu,
Son petit pied dans l'eau pure
Je ne vis pas son pied nu.

Je ne savais que lui dire ;
Je la suivais dans le bois,
La voyant parfois sourire
Et soupirer quelquefois.

Je ne vis qu'elle était belle
Qu'en sortant des grands bois sourds.
" Soit ; n'y pensons plus ! " dit-elle.
Depuis, j'y pense toujours.

Bibliographie
Critiques (Public)