SINGULARITES D'UNE JEUNE FILLE BLONDE - 2009

Titre VF SINGULARITES D'UNE JEUNE FILLE BLONDE
Titre VO Singularidades de uma rapariga loura
Année de réalisation 2009
Nationalité Portugal / France / Espagne
Durée 1h03
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation
Date de sortie en France 02/09/2009
Thème(s)
Cinéma portugais (ORIGINE)
Trains et gares (Autres pays)
Réalisateur(s)
DE OLIVEIRA Manoel
Chef(s) Opérateur(s)
LANCELIN Sabine
Musique
MIRANDA Ana Paula
Renseignements complémentaires
Scénario et adaptation :
Manoel de Oliveira .....
d'après une nouvelle d'Eça de Queiros
Distribution : Epicentre Films

Visa d'exploitation : 122 231
Acteurs
BUISEL Julia
CINTRA Luis Miguel
DE MATOS Gloria
DORIA Diogo
GUILHERME Miguel
MATOS Paulo
SANTOS Carlos
SILVEIRA Leonor
TREPA Ricardo
SAMORA Rogerio
VARGAS Filipe
VIEIRA Rogerio
WALLENSTEIN Catarina
BARRETO Luis Lima
Résumé

Amoureux de la plantureuse Luisa, le jeune Macario essuie le refus de son oncle pour des noces sollicitées. Chassé, il part au Cap-Vert où il fait rapidement fortune et son retour permet d'envisager désormais ces épousailles sous un autre angle .....

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Annuel du Cinéma 2010
- Cahiers du Cinéma numéro 648
Critiques (Public)
17/20 : Encore une pépite de Manoel de Oliveira, cinéaste centenaire maintenant (né en 1908 et toujours d'attaque !), dans ce film plus par son habileté que par l'histoire elle-même, un peu mince : un comptable sentimental, qu'on devine élevé en milieu strict, tombe en arrêt devant une fenêtre où une jeune beauté à l'éventail chinois paraît tandis que des cloches tintent... On se croirait chez Maupassant, l'emballement masculin rappelle aussi un autre film, "Dans la ville de Sylvia", les longueurs en moins puisque la projection dure une petite heure ici... Indéniable virtuosité, c'est foisonnant, délicat, l'humour reste sous-jacent, l'image a toujours un je ne sais quoi qui réchauffe, juste un brin d'austérité quand le jeune éperdu est viré par tonton. Visite (comme guidée) des intérieurs aristocrates, l'occasion d'un quart d'heure culturel (exactement comme dans "La lettre", cette adaptation de La Princesse de Clèves) du même auteur... La scène du train, pleine d'une fausse bonhomie, est astucieuse, on arrive au fait presque par surprise. Perce la fierté du peuple portugais vacciné par les privations connues sous Salazar = aide sociale nulle... L'oncle est impayable dans sa rudesse envers son jeune parent ! Seule déception peut-être, cette sensuelle blonde, aussi craquante soit-elle sous ses allures de star en devenir : ses singularités m'ont laissée sur ma faim, j'aurais préféré une autre manie que celle-là. Finalement, c'est le jeune homme qui est singulier.    L.Ventriloque