31 décembre 1990 : à Jérusalem, la tension est montée d'un cran depuis l'ultimatum lancé par l'Organisation des Nations Unis à Saddam Hussein pour qu'il évacue le Koweit, et les menaces réitérées du potentat irakien de lancer des missiles chimiques et bactériologiques sur le territoire israélien. Nous suivons ainsi le cheminement de quelques personnes concernées de près ou de loin par les événements dramatiques qui se préparent : un jeune couple d'amoureux Luisa et Nathanaël qui n'arrête pas de se chamailler et de se réconcilier. Elle est étudiante et travaille accessoirement dans une épicerie tenue par l'émotif Amos qui aimerait tant que son petit copain lui revienne. Lui est obnubilé par ses velléités de créations artistiques en peinture et officie chaque jour comme vigile sur un site sensible. Il y a aussi Tamar, enceinte et heureuse de l'être, en instance d'accoucher et sa mère, folle d'inquiétude et de fébrilité. Et puis la vieille voisine Anastasia Finger-Mayer, un peu fêlée par de douloureux traumatismes dans l'enfance qui attend toujours une lettre de sa mère décédée dans un camp de concentration nazi. Il y a surtout l'état d'urgence qui vient d'être décrété et les forces de la Coalition qui son en train d'envahir l'Irak... 

>>> Construite selon les principes des strates et des arcs-boutants du film choral, une oeuvre somme toute honnête et bienvenue qui souffre de quelques longueurs inutiles, de séquences surnuméraires et quelquefois d'une insistance un peu lourde sur le pathos des personnages, avec en plus une dommageable tendance à "la scène qu'il faut absolument faire" et ne pas rater (cf. le poisson rouge, les masques à gaz)...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)