LA SICILIENNE - 2009

Titre VF LA SICILIENNE
Titre VO La Siciliana ribelle
Année de réalisation 2009
Nationalité Italie / France
Durée 1h53
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 13/05/2009
Thème(s)
Milieu judiciaire et juridique (Cinéma italien)
Suicide (Cinéma italien)
Cinéma italien (ORIGINE)
Mafia (Cinéma italien)
Réalisateur(s)
AMENTA Marco
Chef(s) Opérateur(s)
BIGAZZI Luca
Musique
CATALANO Pasquale
Renseignements complémentaires
Scénario : Marco Amenta,
Sergio Donati et Gianni Romoli .....
d'après l'histoire vraie de Rita Atria
Distribution : Rezo Films

Visa d'exploitation : 119 100
Acteurs
D'AGOSTINO Veronica
JUGNOT Gérard
ANDO Giulia
BONURA Roberto
BRIGUGLIA Paolo
CASISA Francesco
CATALDO Giusi
FAJA Miriana
FRANCO Lollo
GALATI Carmelo
MAZZARELLA Marcello
PUPELLA Mario
REGGIANI Primo
SARDO Lucia
Résumé
L'histoire d'une jeune Sicilienne, Rita Mancuso qui a pris la résolution d'accuser officiellement la mafia de sa région d'être responsable de la mort de son père et de son frère, tous deux membres de l'organisation criminelle .....
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Annuel du Cinéma 2010
Critiques (Public)
16/20 : Toujours périlleux de dénoncer ses proches, aussi malfrats soient-ils... Ce film projeté au cycle Univerciné italien nantais de 2010, serait inspiré d'une réalité sicilienne des années quatre vingt dix, exemple typique de la fameuse "loi du silence"... Malgré un doute sur un viol commis dans le village, l'attention est captivée par l'enfant en parfaite osmose avec son père (jolie scène des deux à moto jusqu'à ce règlement de compte sur la Place). La petite protégée se change soudain en jeune fille de 17 ans, acier trempé et timbre rauque (puissante Veronica d'Agostino !), prête à tout pour "racheter le sang de son père puis de son frère", supprimés successivement, dans la logique mafieuse (juste un peu dommage que l'enfant et l'ado se ressemblent aussi peu physiquement)... Ce film agité décrit ces familles entières engluées, sur des générations, pour l'intérêt d'une frange d'autoproclamés, qui s'entredévorent On ne sait plus qui est faux de qui est sincère (à part Rita Atria incarnée ici, et peut-être aussi ce petit juge, sous les traits bienvenus de Gérard Jugnot à l'italien impeccable)... Des lois claniques, celles-là même que nombre d'adolescents exècrent tant qu'ils croient encore leurs idoles sans défaut... Mère déshonorée, cet aspect est on ne peut plus clair en revanche, elle avoue le renoncement à sa progéniture avant sa naissance !... Le petit ami de retour éclaircit un instant l'horizon de l'assignée à résidence, attention à la dernière carte encore possible. On retient son souffle à suivre Rita, la femme forte...  L.Ventriloque