KATALIN VARGA - 2009

Titre VF KATALIN VARGA
Titre VO Katalin Varga
Année de réalisation 2009
Nationalité Roumanie / Grande-Bretagne / Hongrie
Durée 1h24
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 07/10/2009
Thème(s)
Cinéma roumain (ORIGINE)
Réalisateur(s)
STRICKLAND Peter
Chef(s) Opérateur(s)
GYORI Mark
Musique
COX Geoffrey STAPLETON Steven
Renseignements complémentaires
Scénario : Peter Strickland
Distribution : Memento Films Distribution

Visa d'exploitation : 124 125

Nota :

- Ours d'Argent, Berlin 2009 .....
Acteurs
GAVRILIU Andrea
GIACOMELLO Roberto
KANTOR Melinda
KOZMA Attila
MAJLATH Szilvia
MARINA Sebastian
MATRAY Laszlo
MOHAMED Fatma
PALFFY Tibor
PALL Zsolt
PETER Hilda
SAVA Raluca
SZABO Enikö
TANKO Norbert
VIDAMSKI Florin
Résumé

Chassée de chez elle par son époux, parce que ce dernier n'est pas le paternel de leur enfant, la dénommée Katalin Varga s'en vient sur les routes de son passé, avec son môme, à la recherche du père, confrontée dans son errance à de douloureux souvenirs .....

Bibliographie
- Annuel du Cinéma 2010
Critiques (Public)
19/20 : Une musique pareille est d'ordinaire réservée à la plongée dans les abysses ou dans les forêts peuplées de vampires : on est saisi mais le quotidien s'intercale avec son côté rassurant, une femme se retrouve dans une charrette avec son fiston vers une destination annoncée comme périlleuse. Elle emporte son téléphone portable... Bien regarder mère et fils de dos derrière le cheval, le fichu bleu effiloché qui tremblote... La caméra tressaute au rythme de la carriole, mais peut aussi se reculer très loin de l'action pour ressurgir en contrebas là où on ne l'attendait pas du tout... Ainsi, on déménage en douce du noir complet vers une ouverture ensoleillée, un fouillis abstrait se change en herbe au fil de l'eau. Curieux angles sur les visages où ombre et lumière sont présentes en même temps à égalité pour déguster un bon fromage de brebis... Soudain, frottements se changeant en clarines pour terminer en chansons qu'on croirait fredonnées par des elfes ou autres farfadets. Le fantastique amalgamé au quotidien... Nombreux tableaux à flanc de colline avec brouillard blanc, le réalisateur-scénariste (un citadin anglais), entretient l'étrangeté sans jamais perdre son fil narratif (les phares de cette voiture occupée à traquer). Fréquentes coupures, rythme alerte, on attend le branle-bas comme dans un western... Des moments de cinéma où on voyage loin de son siège, en plus d'être gâté ! Le fond aussi est riche, avec ce rappel de "la petite voix" intérieure de chacun dans les pires moments, l'attention à accorder à ces pressentiments, surtout quand les jambes ne portent plus... Une puissante évocation de l'escalade des vengeances entretenues par le collectif ! L.Ventriloque