LA PIVELLINA - 2009

Titre VF LA PIVELLINA
Titre VO La pivellina
Année de réalisation 2009
Nationalité Italie / Autriche
Durée 1h40
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 17/02/2010
Thème(s)
Cirque (Cinéma italien)
Cinéma italien (ORIGINE)
Enfance (Cinéma italien)
Réalisateur(s)
COVI Tizza FRIMMEL Rainer
Chef(s) Opérateur(s)
FRIMMEL Rainer
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Tizza Covi
Distribution : Zootrope Films

Visa d'exploitation : 125 197
Acteurs
CAROLI Tairo
CRIPPA Asia
GERARDI Patrizia
SAABEL Walter
Résumé
Une jeune artiste de cirque, vivant avec son mari et quelques autres saltimbanques dans un camping à la périphérie romaine, trouve dans un parc, une petite fille abandonnée qu'elle décide de garder .....
Bibliographie
- Cahiers du Cinéma numéro 653
- Film Dienst 11(2010)
Critiques (Public)
17/20 : Oeuvre italo-autrichienne projetée au dernier "Univerciné" nantais et repartie bredouille, quelle erreur !... La dame aux cheveux rouges appelant son Hercule tenait pourtant ses promesses dès la première seconde... A peine deux personnages frôlé du côté des balançoires et on se dit qu'on aurait nous aussi parlé à la petite, et sans doute gardée la nuit... Pour moi, ce film, d'un naturalisme dardennesque flirtant avec le néoréalisme italien, anticipe sur les liens familiaux hors du sang, postulat d'une société plus adaptée, pariant sur la pulsion d'embarquer les enfants perdus (on ne le fait aujourd'hui que pour les animaux !)... Avec une bambina craquante comme Asia Crippa (grands yeux tristes emportant immédiatement l'adhésion !)face à une matrone de cirque comme Patrizia Gerardi (bourrue au grand coeur), cette complémentarité dès la première seconde va de soi : appeler la police serait sacrilège (d'autant plus que ce couple de forains traverse une mauvaise passe). La manière dont c'est filmé, caméra portée au plus près de l'action ou de l'inaction, attache à cette famille réinventée mais qui marche mieux que bien des vraies. Une fillette parachutée dans la débrouille, chez de faux-durs structurés... (Voilà qui peut faire penser à des parents de substitution momentanés de sa propre enfance qu'on a trouvés plus capables - voire plus aimants - que les légitimes). Non seulement il lui est fait une place, mais on lui parle, elle n'avait pas l'habitude ! L'issue, toujours ouverte, laisse le spectateur à ses pensées.  L.Ventriloque