LA TISSEUSE - 2009

Titre VF LA TISSEUSE
Titre VO Fang zhi gu niang
Année de réalisation 2009
Nationalité Chine
Durée 1h37
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 24/02/2010
Thème(s)
Réalisateur(s)
WANG Quan'an
Chef(s) Opérateur(s)
REITEMEIER Lutz
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Quanan Wang
Distribution : Pretty Pictures

Visa d'exploitation : 124 933
Acteurs
TAO Guo
YU Nan
LUHAN Zhao
XIA Yongquan
CHENG Zhengwu
Résumé
Ouvrière tisseuse, Lily se sent coincée dans une existence sans relief, entre un époux qui ne la comprend pas et un fils évanescent. Apprenant qu'elle est gravement malade, elle décide de tout quitter pour rejoindre son premier amour .....
Bibliographie
- Cahiers du Cinéma numéro 653
Critiques (Public)
16/20 : Plusieurs lectures possibles, on peut étendre cette catastrophe au peuple chinois actuel, ou même à davantage si l'on considère les ravages réels de "la mondialisation". A la limite du soutenable et soporifique la moitié de la projection, mieux vaut y aller bien dispos... Cela démarre pourtant "du côté de la vie" avec cette sanction pour avoir mangé au travail : diminution de la paie... Grosse colère. Et peu à peu, l'énergie se délite tandis que la maladie gagne avec ce secret médical qui n'en est pas, ces tentatives d'accélérer le sablier... Quelques éclairs au milieu de l'inéluctable qu'on sent se pointer (à la différence du "Mariage de Tuya", où la femme est autrement plus combative malgré les malheurs cumulés et qui font s'effondrer son mari). On est dans la Chine de la culture soviétique, un patelin voué à l'industrie mais on y chante, le collectif réchauffe les plus meurtris, le dancing local offre une remémoration régulière des premières amours, période bénie puisqu'après ça devient routinier, sans saveur... Les autres couples semblent au même point de désenchantement que le couple central. Ils en sont à l'amour rêvé ou usé. Ce qui frappe est cet enfant déjà endurci, trop indifférent à son prochain, un petit silex malgré le piano censé éveiller son âme, rare au cinéma ! Bien fichu dans l'ensemble au plan technique, des cadrages acrobatiques, je pense à cette course dans les couloirs, cette plongée sur les yeux pleins de larmes, j'avoue avoir compris la religiosité comme soutien dans ce cas précis. On en apprend, de belles, en dehors du drame intime vécu... Les tissus sur les métiers ont beau être splendides comme toute la photographie, c'est une histoire "à pleurer", et toutes les larmes de son corps !  L.Ventriloque