Le dénommé Yatzek, adolescent âgé d'une vingtaine d'années, déambule, arrogant et maussade, dans les rues sombres de la capitale Varsovie. Ailleurs, un chauffeur de taxi nettoie méticuleusement son véhicule alors qu'au centre-ville, un brillant élève juriste apprend sa réussite à l'examen d'avocat. Trois destins qui vont se croiser dans de pénibles et dramatiques circonstances...
>>> Une oeuvre étonnante, d'une désespérante fulgurance entre amer constat social, déchirante réflexion sur la peine de mort et cinglante démonstration cinématographique. Un grand moment de cinéma...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Positif numéro 332
- Cahiers du Cinéma numéros 409 et 413
Critiques (Public)
Un peu abasourdie, un peu bizarre dans ma tête; je sors à l'instant d' une salle de cinéma; c'est un film trop dur, trop vrai pour oser en parler. Peut-on décider ou plutôt un homme à lui seul peut-il décider de la vie d'un autre ? Sale question à laquelle je répondrais non . ANA
Dans une ville sans joie, la grisaille d'un ennui sans espoir va enfanter le meurtre, gratuit, atroce ...Premier d'une série sur les Dix Commandements, TU NE TUERAS POINT est une oeuvre cauchemardesque, difficilement soutenable, qui laissera des traces profondes chez ceux qui en seront les témoins. Une oeuvre terrible, sans concession et sans fausse pudeur. Le film de Kieslowski est de ceux qui restent graves dans les mémoires. (ELIE ELIE)
La violence engendre la violence et la peine de mort est une mesure violente. Le sang se lave avec des larmes non avec du sang. Attention ! chef-d'oeuvre. Des films comme celui-ci, y en un par siècle, si vous ne voyez pas cette perle (n'ayons pas peur des mots) vous mourrez idiot
"Le cinéma nous permet d'accomplir nos crimes sans fatigue, sans danger, dans un fauteuil" (Giono) Le film "Tu ne tueras point" de Kieslowski est un chef-d'oeuvre, ce n'est d'ailleurs même plus un chef-d'oeuvre, cela devient de l'art. Kieslowski est un génie. Son film est très fort et un violent réquisitoire contre la peine de mort et on se pose la question : la justice a t'elle le droit de punir ainsi un homme par la mort ? Bravo à Kieslowski. « Si le juge était juste, peut-être le criminel ne serait pas coupable. » Doïstoevski
