ENTERREZ-MOI SOUS LE CARRELAGE - 2009

Titre VF ENTERREZ-MOI SOUS LE CARRELAGE
Titre VO Pokhoronite menya za plintusom
Année de réalisation 2009
Nationalité Russie
Durée 1h57
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France
Thème(s)
Cinéma russe (ORIGINE)
Enfance (Autres pays)
Réalisateur(s)
SNEZHKIN Sergei
Chef(s) Opérateur(s)
GURTCHIN Vladislav
Musique
KURASHOV Svyatoslav
Renseignements complémentaires
Scénario : Sergei Snezhkin
d'après le roman éponyme
de Pavel Sanayev .....

Nota :

- Meilleur rôle féminin Svetlana KRIOUTCHKOVA , PRIX "NIKA", Russie, 2010

- Meilleur second rôle féminin Maria CHOUKCHINA , PRIX "NIKA", Russie, 2010

- Meilleur scénario Festival du cinéma russe à Honfleur, France, 2009

- Meilleur rôle féminin Svetlana KRIOUTCHKOVA , Festival du cinéma russe à Honfleur, France, 2009

- Mention spéciale Aleksandr DROBITKO , Festival du cinéma russe à Honfleur, France, 2009
Acteurs
DROBITKO Aleksandr
KRIOUTCHKOVA Svetlana
PETRENKO Alexei
SHUKSHINA Mariya
VOROBYOV Konstantin
KOUKHARECHINE Valeri
KRASKO Ivan
ANTONOVA Nina
MIKHAILOVICH Semion
Résumé
Le dramatique récit autobiographique de l'enfance de Pavel Sanaïev, âgé de huit ans qui, en attendant le rares visites de sa mère, subit la tyrannie abusive de sa vilaine grand-mère .....
Bibliographie
Critiques (Public)
17/20 : C'est LE film "coup de poing" du cycle Univerciné russe de Nantes 2010...Poussif d'entrée de jeu, frôlant maintes fois le grotesque, ce film heurtera les gens à la moralité chatouilleuse : ils hausseront les épaules en pensant que les asiles psychiatriques existent, ainsi que les bureaux d'aide sociale, et même à Moscou avant la Chute du Mur, ne venez pas nous emm.... avec vos femmes tarées !... Mais les victimes des tyrans en jupon se verront en situation (mère, grand-mère, toute autorité féminine abusive !), se surprendront peut-être à rire alors que tout commanderait de pleurer. A noter que jamais le garçonnet n'est frappé, à peine secoué, la violence réside plutôt dans l'insécurité affective ! C'est l'histoire d'un deuil inconsolable déformé en petites rognes perpétuelles suivies d'attendrissements éclair. Ah, l'emprise des matrones sur la maisonnée... Surréaliste, adapté d'un livre biographique sûrement au vitriol). Accalmies entre crises aiguës, assez pour croire en un possible arc-en-ciel... Le spectateur connait le fin mot seulement à l'extrême bout du film, dans un va-et-vient de la mémé au téléphone à l'enfant fiévreux dans le grand froid des hivers russes... Des situations "limite", rattrapées de justesse. Un film malade seulement en apparence, à deux lectures possibles, familiale ou politique. L.Ventriloque