SOLUTIONS LOCALES POUR UN DESORDRE GLOBAL - 2009

Titre VF SOLUTIONS LOCALES POUR UN DESORDRE GLOBAL
Titre VO
Année de réalisation 2009
Nationalité France
Durée 1h53
Genre DOCUMENTAIRE
Notation
Date de sortie en France 07/04/2010
Thème(s)
Documentaires (Cinéma français)
Milieu rural (Cinéma français)
Réalisateur(s)
SERREAU Coline
Chef(s) Opérateur(s)
SERREAU Coline
Musique
BESSON Madeleine GARDEN TRIO
Renseignements complémentaires
Scénario : Coline Serreau
Distribution : Memento Films Distribution

Visa d'exploitation : 122 919
Acteurs
Résumé
"Les films d'alertes et catastrophistes ont été tournés, ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu'il existe
des solutions, faire entendre les réflexions des paysans, des philosophes et économistes qui, tout en expliquant
pourquoi notre modèle de société s'est embourbé dans la crise écologique, financière et politique
que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives."

                                                               (Coline Serreau)
Bibliographie
Critiques (Public)
17/20 : Le champ, la forêt, l'animal : tous trois seraient à récupérer par l'être humain au plan local alors que Monsanto et deux autres lobbies détiennent la totalité des pouvoirs sur "la semence", clé de l'autonomie alimentaire humaine. D'utilité publique, ce documentaire fait défiler plusieurs "belles personnes" (dans tous les sens du terme) et remet au goût du jour la chaîne du partage, ce geste tournant et gratuit autour du travail des sols, sans la violence des labours par exemple et avec aucun souci d'irrigation. Car il n'existerait à présent aucune formation officielle pour "apprendre les sols". Seuls, les ingénieurs agronomes décident de ce qu'il est permis d'entreprendre concernant notre chère vieille motte de terre avec ses "petites bêtes" indispensables, garantie d'équilibre. L'irrigation devenant du même coup beaucoup moins un casse-tête planétaire... Evidemment, les snobs, tous les réfractaires aux "culs-terreux", trouveront que la terre, bon, pas leur affaire... Que comparer la terre au couscous est s'égarer, que c'est un peu de bric et de broc ce constat au plan de la forme "bien la peine de se proclamer cinéaste, quand on ne sait plus filmer"... Mais ceux qui cherchent à éviter les médicaments et pas seulement à trier leurs déchets alors que les industriels les répandent, passeront outre les précipitations d'images : au contraire, ils y trouveront un écho dans leur vie, et de l'agrément aussi (on peut puiser quelques astuces pour mieux s'en tirer soi-même dès lors qu'on cerne le piège des multinationales (poisons et autres stocks des guerres, écoulés en autant d'herbicides ou insecticides) cette obsession du tracteur (succédané du "tank" ?). Jusqu'à preuve du contraire, les confiscations massives de terres, tout comme les subventions aux paysans seraient nées de la volonté de s'accaparer les sols sans tenir compte des écosystèmes... Alors que la décroissance tant décriée commanderait, non de remonter à la préhistoire, mais de s'inspirer de l'agriculture des années soixante, avant le grand chambardement agraire... La bande sonore, à dominante "soul", ajoute un supplément d'âme au travail de Coline Serreau présente en voix-off derrière sa caméra. Rien à voir avec les grands-messes de Hulot ou Arthus-Bertrand, ici, on a des témoignages directs, du vécu de spécialistes travaillant en silence, pas des dépenses inconsidérées pour rendre belle la misère. L.Ventriloque