RABIA - 2009

Titre VF RABIA
Titre VO Rabia
Année de réalisation 2009
Nationalité Espagne / Colombie / Mexique
Durée 1h35
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 02/06/2010
Thème(s)
Cinéma espagnol (ORIGINE)
Employé(e)s de maison (Cinéma espagnol)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma espagnol)
Vomissements (tous pays confondus)
Rats et autres souris (tous pays confondus)
Racisme (Cinéma espagnol)
Réalisateur(s)
CORDERO Sebastian
Chef(s) Opérateur(s)
CHEDIAK Enrique
Musique
GODOY Lucio
Renseignements complémentaires
Scénario : Sebastian Cordero
d'après un roman de Sergio Bizzio
Distribution : Haut et Court Distribution
Produit par Guillermo del Toro, Rodrigo Guerrero
Eneko Lizarraga et Bertha Navarro

Visa d'exploitation : 125 781
Acteurs
GARCIA Martina
SANCHEZ PARRA Gustavo
BOLLAIN Iciar
BRENDEMÜHL Alex
VELASCO Conchita
GONZALEZ Yon
TIELVE Fernando
ELORRIAGA Javier
TOLOSA Javier
AURREKOETXEA Karlos
Résumé
                                                                                      La maison du désir...

Passionnelle relation amoureuse entre deux émigrés d'origine sud-américaine, Rosa et José Maria, qui viennent tout juste de se rencontrer dans la grande mégalopole madrilène. Elle travaille comme employée de maison chez les Torres, une riche famille espagnole vivant dans une somptueuse demeure bourgeoise d'un quartier huppé de la capitale ibérique. Quant à lui, manoeuvre dans le bâtiment, de caractère plutôt irascible et violent, il sera malencontreusement responsable de la mort involontaire de son contremaître, une personne raciste et bornée qui venait de le licencier pour quelques insignifiantes voies de fait sur deux mécaniciens du voisinage, un peu trop allusifs et grivois quant à sa charmante petite amie. Désespéré et paniqué des conséquences de son brutal et malencontreux mouvement de colère, José Maria ne trouve qu'un seule échappatoire à l'enquête policière qui débute, dans une ville qu'il connaît à peine, se cacher dans le vaste grenier de la maison où travaille sa bien-aimée. C'est donc à son insu, vaille que vaille, qu'il emménage le plus discrètement possible dans les immenses combles inhabités, désormais observateur, sagace et prudent, du quotidien des habitants du lieu, comme les futiles chamailleries du vieux couple de propriétaires de retour de Londres, les sordides privautés que s'accorde Alvaro, le fils de la maison, un être veule, alcoolique et suffisant, l'arrivée impromptue de Marimar, la délurée fille de la maison en instance de divorce, accompagnée de ses trois enfants. Attente, espoir et dissimulation. Et voilà qu'il apprend que sa pétulante Rosa est enceinte de ses oeuvres et qu'elle peine à en parler à ses employeurs...

>>> Même si la fin du film est un peu trop déterminée dans l'insistance mélodramatique, ne se privant pas de l'incontournable et facile acmé situationnelle (un enfant qui vient de naître, dans les bras d'un homme qui va mourir) nous sommes néanmoins en présence d'une oeuvre intéressante, incisive et cruelle qui rappelle, avec bonheur, de par son atmosphère oppressante et sa morbide tonalité toxique, les meilleures créations dramatique de l'incisif Argentin "Léopoldo Torre Nilsson" et du radical Mexicain "Arturo Ripstein" , pour notre plus grand contentement...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Libération du 02 juin 2010
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)