AIR DOLL - 2009

Titre VF AIR DOLL
Titre VO Kûki ningyô
Année de réalisation 2009
Nationalité Japon
Durée 1h55
Genre DRAME FANTASTIQUE
Notation 11
Date de sortie en France 16/06/2010
Thème(s)
Moto(cyclettes) et autres scooters (Cinéma japonais)
Milieu du cinéma (Cinéma japonais)
Rêves et cauchemars (Cinéma japonais)
Cinéma japonais (ORIGINE)
Poupées gonflables et substituts (tous pays confondus)
Grands magasins et supermarchés (tous pays confondus)
Masturbation (tous pays confondus)
Vomissements (tous pays confondus)
Bateaux (Autres)
Voyeurisme (Cinéma japonais)
Réalisateur(s)
KORE-EDA Hirokazu
Chef(s) Opérateur(s)
LEE Mark
Musique
WORLD'S END GIRLFRIEND
Renseignements complémentaires
Scénario : Hirokazu Koreeda
d'après un manga de Yoshiie Goda .....
Distribution : Océan Films

Visa d'exploitation : 126 543
Acteurs
BAE Doona
ARATA
ITAO Itsuji
ODAGIRI Joe
FUJI Junko
EMOTO Tasuku
HOSHINO Mari
IWAMATSU Ryô
MARUYAMA Tomomi
NARAKI Miu
TAKAHASHI Masaya
TERAJIMA Susumu
YO Kimiko
Résumé
                                                                            Je me suis retrouvé avec un coeur
                                                                      Un coeur que je n'aurais jamais dû avoir.

Hideo habite un petit duplex situé dans une pittoresque ruelle de la grande mégalopole tokyote et travaille la journée ainsi qu'une partie de la soirée dans un des nombreux fast-foods de la capitale. C'est avec un plaisir infini et une joyeuse nécessité qu'il rentre chez lui, rejoindre sa compagne adorée, l'accommodante et silencieuse Nozomi, une poupée gonflable de la série "Candy" à 5980 yens, plasticité et familiarités comprises. Par un hasard inespéré, la siliconée créature devient peu à peu vivante et commence, à l'insu de son propriétaire, à s'aventurer au dehors, trouvant même un emploi de vendeuse à temps partiel, dans un magasin de location vidéo où elle se découvre avoir un coeur et pleine d'attirance pour son collègue, l'affable Junichi. Le reste de sa journée lui permet, au hasard de son errance et de ses rencontres, de connaître un peu mieux la nature humaine dont elle ressent désormais les élancements et les doutes de plus en plus fréquemment. Entre côtoyer le tas de sable où batifolent des enfants, une séance de maquillage dans un institut de beauté, quelques discussions avec un vieux monsieur philosophe, une virée en moto et une ballade en bateau, les journées de Nozomi sont pour elle de constants étonnements et de perpétuelles découvertes. Mais voilà qu'un beau jour, un malencontreux faux mouvement, depuis une échelle instable, la fait chuter durement au sol et qu'un stupide accroc lui fait perdre son air et sa ravissante consistance. Heureusement que l'attentionné Junichi accourt, étonné et fasciné de l'incident, pour tenter de l'aider...

>>> D'une merveilleuse romance qui aurait pu donner selon, un étonnant conte philosophique traversé d'espoir et de compassion ou bien une sulfureuse plongée dans la folie et le stupre, Hirokazu Kore-Eda nous propose une mièvre pantalonnade dégonflée, sans aucune inspiration ni poésie. A mesure que le film avance dans sa triste inconstance, alignant bien de bancales saynètes sans réel intérêt ou cohérence, on sent de plus en plus souvent les difficultés du réalisateur à mettre une fin à son histoire, rajoutant à chaque fois une nouvelle péripétie comme s'il tentait d'empêcher confusément un naufrage inéluctable et mérité... © Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Canard Enchaîné du 16 juin 2010
Critiques (Public)