ENTRE NOS MAINS - 2010

Titre VF ENTRE NOS MAINS
Titre VO
Année de réalisation 2010
Nationalité France
Durée 1h28
Genre DOCUMENTAIRE
Notation
Date de sortie en France 06/10/2010
Thème(s)
Documentaires (Cinéma français)
Milieu ouvrier (Cinéma français)
Réalisateur(s)
OTERO Mariana
Chef(s) Opérateur(s)
OTERO Mariana
Musique
FRESSON Frédéric
Renseignements complémentaires
Scénario : Mariana Otéro
Distribution : Diaphana

Visa d'exploitation : 125 694
Acteurs
Résumé
L'édifiante histoire de quelques femmes, salariées d'une entreprise de lingerie en faillite, qui décident,
contre vents et marées, de reprendre, sous forme de coopérative, leur petite structure économique
et professionnelle défaillante et d'en faire une prospère aventure collective .....
Bibliographie
Critiques (Public)
18/20 : Ceux qui s'estiment à l'abri d'un licenciement et exigent de se déplacer au cinéma pour de la virtuosité ou du divertissement avant tout, fustigeront la façon un peu "ras du sol" d'aborder cette banalité de nos jours : "une difficulté d'entreprise". Nulle poésie... La caméra se plante au plus près des salariés. La position des dirigeants est ambiguë. On sent une tension générée par une tactique du patronat largement répandue, de la préparation, des ménagements suspects... Le produit à lui tout seul incroyablement ironique... Fabrique-t-on des culottes et soutiens-gorges pour se retrouver en petite tenue ? ... L'intrigue rattrape les prises de vue ordinaires, donne un aperçu des raffinements contemporains en trompe-l'oeil... Des encouragements stériles, et en vis-à-vis, le dialogue entre gens qui se connaissent assez pour trouver qu'il y a du louche... Elles se sont si souvent côtoyées de longues heures à leurs postes, ces dames qui rangent ou repassent comme si elles étaient chez elles, lassées mais attentives au sort des collègues récentes. Largesse de vue et esprit vif sous la diction parfois traînante ou la référence au mari... Très justes aussi, ces syndicalistes qui expliquent d'une certaine façon... Mettre son écot dans la balance, il pouvait en résulter une embellie avant les années quatre vingts.... Mais à présent que les intouchables tapent dans la caisse comme au bon vieux temps des rois et des cours... Fou ce que ça ressemble à une charade : mon premier, donner un mois de ma paie au boss afin que la boîte continue à tourner. Mon second, ciel un repreneur, et ensuite ? Macache !... Il faut aller voir le film, pas pour sa performance technique mais pour l'horreur économique à son zénith... L.Ventriloque