Introduction. Un groupe de garçons et de filles, en classe terminale au lycée Léon Blum, d'une petite ville de la région parisienne, organise chez les parents de l'un d'eux, partis pour le week-end, une petite fête dansante, arrosée, décontractée et colorée, comme cela s'est toujours fait à toute époque, pour toute génération adolescente. C'est ce soir là, qu'un jeune couple de la petite bande de fêtards insouciants, en nocturne promenade intime dans les bois environnants, devine un vague cadavre dans de discrètes broussailles. Toutes les supputations concernant le macchabée, avant l'arrivée des enquêteurs de la police, conduisent à penser que le corps serait celui d'un de leurs camarades, Simon Werner, qui a mystérieusement disparu, voilà une dizaine de jours. Nous allons suivre les agissements et les pérégrinations de trois des principaux protagonistes et de la supposée victime durant les deux semaines précédant l'inattendue et dramatique découverte mortuaire...

Ceux de Jérémie Legrand, blessé lors d'un banal match d'entraînement au football, dont la gentillesse ne laisse guère indifférent la punky Laetitia et qui lui, de son côté, aimerait bien se rapprocher de la séduisante Alicia, lors de la fameuse soirée prévue à laquelle il compte l'inviter expressément...

Ceux d'Alicia, qui vient de se faire quitter, sans aucune explication par son petit ami Simon Werner et qui à l'occasion d'une inattendue panne de son scooter, découvre l'attirance insoupçonnée de Jérémie pour elle...

Ceux du jeune Rabier, dont le père est enseignant en physique, au même lycée, grognon paternel sur le compte duquel bien des racontars grivois et homosexuels se chuchotent, qui ne dédaignera pas à l'occasion faire l'école buissonnière avec Laetitia, pour disparaître tous les deux, suscitant bien des inquiétudes...

Ceux de Simon Werner, qui a rompu avec sa copine Alicia, pour les beaux yeux de Clara, hypocrite amie intime de la jolie délaissée. Et qui va bientôt connaître une mort violente, au bout d'un poignard acéré...

>>> Construit sur le principe du "film choral", selon lequel un même événement est décrit à chaque fois sous un nouvel éclairage, une autre perception, ce premier long métrage avait tout pour plaire dans son arborescence cinématographique. Pourtant, l'ensemble transpire la série télévisée, avec une besogneuse application et une pesante méticulosité, ersatz brillant et vain de certains stériles sitcoms du petit écran. Bien des tics et du toc, pour ce qui se présente comme un pétard mouillé ou frelaté, c'est selon...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)