GRISOU - 1923

Titre VF GRISOU
Titre VO Schlagende Wetter
Année de réalisation 1923
Nationalité Allemagne
Durée 1h05
Genre DRAME
Notation 17
Date de sortie en France
Thème(s)
Mines et mineurs (Cinéma allemand) (est et ouest)
Cinéma allemand (ORIGINE)
Accouchements (tous pays confondus)
Mariage (Cinéma allemand) (est et ouest)
Chiens (Cinéma allemand) (est et ouest)
Réalisateur(s)
GRUNE Karl
Chef(s) Opérateur(s)
HASSELMANN Karl
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Julius Urgiss
et Max Jungk .....

Nota : il n'existe à ce jour plus de copie intégrale du film .....
Acteurs
HAID Liane
BRÜGMANN Walter
DE VOGT Carl
KAMPERS Fritz
KLÖPFER Eugen
HASKEL Leonhard
LINCOLN Charles
REUTER-EICHBERG Adele
VALLENTIN Hermann
Résumé

A force d'insister et de menacer, le père de Marie apprend de sa fille qu'elle est enceinte d'un certain Georges, un arrogant et odieux personnage qui a pris la poudre d'escampette, acceptant un emploi de porion dans la mine proche de St Anton. De rage et de honte, le courroucé paternel chasse cette dernière qui finira par accoucher seule, dans la nature. C'est grâce à son petit chien, que Thomas, mineur de passage la trouve et, à l'aide d'un collègue, improvisant un brancard de fortune, emmène la demoiselle chez ses parents où elle se remet tout doucement de son infortune. Après avoir déclaré son enfant au bourgmestre du coin et que Thomas ait assumé la paternité de l'enfant, le jeune couple annonce à l'employé de la mairie, leur intention prochaine de se marier. S'en suivent effectivement des noces officielles, avec rituel cortège nuptial, traditionnels flonflons festifs et large banquet avec plus de vingt convives, organisé dans l'auberge locale. Le vil suborneur qui buvait à ce moment un verre dans le bistrot contigu à la salle des fêtes, est invité aimablement par le père du marié à participer à la fête. Marie qui le reconnaît, sera surprise par son époux alors qu'en aparté, elle exige et implore qu'il la laisse définitivement tranquille. Quelques jours plus tard, profitant d'une absence de Thomas, parti pour la journée au fond de la mine, il vient au domicile du couple, exigeant de voir son enfant et pressant Marie de quitter son nouveau foyer pour le suivre. Torturé par la jalousie, régulièrement alimentée par les douteuses insinuations de ses collègues, l'époux, qui traîne de plus en plus souvent au café, risque bientôt un licenciement pour négligence au travail. Poursuivi par un Thomas armé et surexcité, qui l'a surpris dans sa propre maison, Georges prend la fuite et descend dans l'anonymat de la mine, croyant y trouver refuge. Une lampe à pétrole tombée par inadvertance, provoque un début d'incendie, suivi d'un dramatique coup de grisou. Alors que la cage d'extraction surchargée se bloque, une équipe de secours, accompagnée de Marie, rejoint le fond de la mine par de hasardeux et abrupts escaliers. Pendant ce temps, une dramatique lutte s'engage entre les deux rivaux et Georges meurt finalement par asphyxie, suffoqué par les gaz toxiques. Retrouvailles entre Marie et Thomas qui vont errer durant trois jours et trois nuits dans les sombres galeries affaissées et seront enfin repérés par une équipe de sauveteurs conduite par le courageux paternel du jeune homme...

>>> Un superbe mélodrame allemand, fort éloigné des penchants expressionnistes de l'époque, qui s'inscrit dans un solide ancrage naturaliste, proche du documentaire (scène de la douche des mineurs, de la salle des pendus, de l'extraction du charbon) commis par un réalisateur essentiel de la cinématographie du muet qui n'eut pas la même reconnaissance publique que certains autres cinéastes de la même période...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)