SANG TSIGANE - 1928

Titre VF SANG TSIGANE
Titre VO Boshuri siskhli
Année de réalisation 1928
Nationalité Georgie / Union Soviétique
Durée 1h11
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France
Thème(s)
Chevaux (Cinéma soviétique et russe)
Ours
Borgnes (tous pays confondus)
Cinéma géorgien (ORIGINE)
Gitans (Cinéma soviétique et russe)
Réalisateur(s)
PUSH Lev
Chef(s) Opérateur(s)
KALATOZOV Mikhail GALPERIN Aleksandr
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Mikhail Kalatozov,
Piotr Morskoy et Aleqsandre Takaishvili .....
d'après un roman de Konstantin Berkovich
Acteurs
SHIRAI Maria
MIQABERIDZE Kote
TAKAICHVILI Aleqsandre
TERISHVILI Zaali
ZANDUKELI I.
Résumé

Comme il est souvent de tradition dans certaines communautés tziganes géorgiennes, chaque année se déroule une course opposant les meilleurs alezans de diverses familles gitanes et devant désigner un incontestable vainqueur régional. C'est le cheval du fier Murdo qui décroche la précieuse consécration, un puissant et solide équidé, subrepticement dérobé volé la nuit suivante par le dénommé Vlad qui s'attribue aussi dans la foulée, la bien-aimée de son rival, la dynamique Anika, qui s'était jurée de suivre le maître du cheval, quel qu'il soit et quoiqu'il arrive. Bien des années plus tard, l'irascible et rancunier Murdo repasse à nouveau, avec sa tribu, dans la région. Afin d'obtenir un droit de passage pour ses roulottes, sur les terres communautaires, il envoie en délégation son fils Gitsa qui va faire la connaissance de l'arrogante et tumultueuse Miora, la propre fille du détesté Vlad. Cette rencontre inattendue et quelque peu belliqueuse, entre deux caractères farouches et absolus, ne peut que susciter l'émergence d'une violente attirance réciproque que chacun refuse d'admettre, par arrogance et fierté, malgré quelques autres confrontations des plus houleuses. Pendant ce temps, le vieux Murdo, borgne depuis sa dernière rencontre avec son ennemi juré, ne rêve que de vengeance qu'il pense obtenir grâce à son fiston...

>>> Une brillante rareté slave, projetée au vingt-neuvième festival du film muet de Pordenone, en octobre 2010, avec au scénario et à la caméra le grand maître Mikhail Kalatozov, pour une oeuvre fort bien charpentée, de bon allant et parfaitement maîtrisée, avec en prime une étonnante et tonitruante double interprétation de Maria Shirai dont ce sera hélas l'ultime apparition sur un écran de cinéma...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)