EN MARCHE - 1930

Titre VF EN MARCHE
Titre VO Shingun
Année de réalisation 1930
Nationalité Japon
Durée 2h22
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 15
Date de sortie en France
Thème(s)
Armée (Cinéma japonais)
Cinéma japonais (ORIGINE)
Milieu rural (Cinéma japonais)
Aéroports (et / ou) aviation militaire (Autres pays)
Postes et Télécommunications
Side-car (tous pays confondus)
Milieu médical (Cinéma japonais)
Guerres sino-japonaises (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
USHIHARA Kiyohiko
Chef(s) Opérateur(s)
MIZUTANI Bunjiro
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Kôgo Noda
Acteurs
SUZUKI Denmei
TANAKA Kinuyo
FUJINO Hideo
SUZUKI Utako
TAKEDA Harurô
TAKADA Minoru
KOBAYASHI Tokuji
KOFUJITA Shôichi
SAKAMOTO Takeshi
WATANABE Atsushi
Résumé

Passionné depuis sa plus tendre enfance par les aéroplanes dont les modèles miniatures et les délicates maquettes qu'il fabrique et peaufine lui-même, décorent de partout sa petite chambre, Koichi Shinohara désire fortement quitter son étriqué milieu rural où il travaille en compagnie de ses parents, discrets et sagaces paysans locaux, afin de suivre une solide école d'aviation. Sa gentillesse et sa candeur semblent fort séduire une riche demoiselle de la région, la timide Toshiko Yamamoto dont le frère est pilote dans l'armée nippone. Grâce à une aide financière substantielle des parents de la jeune fille qui apprécie fort le garçon, Koichi prend effectivement le bateau pour la capitale, pour s'inscrire à la réputée académie militaire de Mikuni où il parviendra après plusieurs mois de gravir les échelons, engagé comme simple mécanicien et finir par obtenir le statut envié et rêvé de pilote. Et c'est avec une enfantine fierté toute naturelle, à l'aube de la déclaration de guerre avec la Chine, que le garçon s'en viendra avec son zinc, atterrir à proximité de son village natal, revoir ses parents, mais fuyant la présence de Kinuyo qu'il croit à tort promise depuis toujours à un compagnon d'armes de son frangin. Une fois le quiproquo levé, des fiançailles célébrées, une première mission guerrière s'annonce pour Koichi et son tirailleur attitré...

>>> Malgré la durée apparemment excessive de l'oeuvre, à laquelle il semble manquer quelques négligeables bouts de pellicule dans la dernière partie du film, on est loin de s'ennuyer dans cette superproduction japonaise qui coûta plusieurs billions de yens (montant actualisé à notre époque), et bénéficia d'une impressionnante et massive contribution technique et matérielle de l'armée impériale. Et paradoxalement, ce sont les scènes champêtres, sentimentales et quotidiennes qui dépassent en intérêt et en qualité les inévitables séquences guerrières, illustrant, entre autres, le retour de notre héros du dramatique champ de bataille, en side-car, à cheval, en chenillette, d'une manière faussement héroïque et lourdement outrancière...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)