Selon le rituel mortuaire des Méria, une ancestrale peuplade russe, Miron commence un dernier voyage avec la dépouille de son épouse Tanya qui vient de mourir .....
Bibliographie
- Cahiers du Cinéma numéro 661
Critiques (Public)
17/20 : Après ce flash pour situer les personnages, faisons confiance aux deux passereaux transportés dans leur cage en voiture, suivons ces deux taciturnes devant et, allongée à l'arrière, le cadavre d'une bienheureuse qui semble dormir : la route est longue... S'assoupir légèrement (pas trop) n'aura que très peu d' incidence. Surtout ne pas quitter la salle ! Car une seconde tranche de vie commence à partir du feu. Il crépite au bord de l'eau, des bruants sautillent sur les branches dénudées. Jouez violons, et vlan, l'alliance à la flotte ! Etrange "tristesse mêlée de gaité", les traditions finnoises ont une curieuse logique... Tant pis pour eux, quelques spectateurs lassés sont partis et voilà que ça déménage : glissant avec la grâce du cygne de la droite, ce garçon en bateau. Un écran banc laissant croire à une panne... Mais non, si l'on en juge par ces deux mini-silhouettes tout en haut à droite... Comme souvent dans ce genre de quête initiatique slave, le dénouement tient sur la toute dernière phase... Le romancier et scénariste Denis Osokin brille une nouvelle fois aux côtés d'Alekseï Fedorchenko (44 ans), un audacieux qu'on aurait tort de prendre pour un freluquet même s'il fait dire à un veuf que les femmes sont des fleuves. L.Ventriloque