Célèbre écrivain dans son pays, Viktor Banev, qui a intégré une commission internationale de l'ONU, tente de rejoindre, en train, puis en bateau, la ville russe de Tashlinsk où se déroule depuis quelques semaines, de fort mystérieux événements. En effet, un petit nombre de patibulaires créatures apparemment mutantes
y vivent, protégées par une étrange ceinture magnétique, avec comme fervents zélateurs les enfants d'une école de surdoués dans laquelle est inscrite la propre fille de notre sagace homme de lettres. L'origine de ces inquiétantes entités surnommées les Humidions, reste fort contestée dans les milieux scientifiques et militaires et varie selon les sources. Pour certains, leur provenance serait extra-terrestre, pour d'autres, le résultat d'une grave maladie génétique. C'est non sans surprise, que notre écrivain sera invité à dialoguer avec le petit groupe d'enfants qui refuse obstinément de quitter les lieux pour retourner dans notre monde actuel, sans aucune foi ni espérance dans l'avenir. Alors qu'un millier d'avions vient de décoller pour submerger la région d'un gaz mortel, Viktor Banek va tout tenter pour sauver les enfants d'une mort certaine...

>>> Constantin Lopouchanski continue sa besogneuse rengaine apocalyptique qui de film en film se dégrade et perd de son intérêt et de sa crédibilité. Puisant quelques fastidieuses inspirations dans certains classiques du cinéma de science-fiction, du "Village des damnés" en passant par "Stalker" et saupoudrant le tout d'une infâme bouillie ocre, censée créer une atmosphère sinistre, l'inconsistant cinéaste nous plonge dans une insidieuse délitescence faite d'ennui, de lassitude et de déception...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)