PAIN NOIR - 2010

Titre VF PAIN NOIR
Titre VO Pa negre
Année de réalisation 2010
Nationalité Espagne / France
Durée 1h48
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 24/08/2011
Thème(s)
Milieu ouvrier (Cinéma espagnol)
Milieu rural (Cinéma espagnol)
Milieu scolaire (Cinéma espagnol)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma espagnol)
Tuberculose (tous pays confondus)
Mutité (Cinéma espagnol)
Représentant(e)s du culte (Cinéma espagnol)
Oiseaux
Cimetières (tous pays confondus)
Castration / Emasculation
Homosexualité masculine (Cinéma espagnol)
Rêves et cauchemars (Cinéma espagnol)
Prisons (Cinéma espagnol)
Photos et photographes (Cinéma espagnol)
Balançoires (tous pays confondus)
Pédophilie
Cinéma espagnol (ORIGINE)
Enfance (Cinéma espagnol)
Guerre (civile) d'Espagne (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
VILLARONGA Agusti
Chef(s) Opérateur(s)
RIESTRA Antonio
Musique
PAGAN José Manuel
Renseignements complémentaires
Scénario : Agusti Villaronga
d'après un roman d'Emili Teixidor
Distribution : Alfama Films

Visa d'exploitation : 130 342

Nota :

- Goyas 2011 : Meilleurs chef-opérateur, actrice, réalisateur, film, acteur et actrice débutants,
production, scénario costumes, actrice de complément .....

- Coquillage d'Argent, Festival de San Sebastian 2010 .....

- Prix San Jordi (Barcelone 2011) Meilleur Film Espagnol .....

- Prix Turia (Valence 2011) Meilleur Film Espagnol .....

- Prix Gaudi (Barcelone 2011) Meilleur Son .....

- Fotogramas de Plata (Madrid 2011) Meilleur Film .....
Acteurs
COLOMER Francesc
NAVAS Nora
COMAS Marina
CASAMAJOR Roger
CASTELL Lluisa
ARANEGA Merce
GATELL Marina
CREHUET Elisa
MARULL Laia
FERNANDEZ Eduard
LOPEZ Sergi
SUAU Joan Carles
BASTEIRO-BERTOLI Eva
HERRERA Andres
MUR Lazaro
PLA Jordi
RAMOS Jesus
TOSAR Pep
PERACAULA Jaume
ARROYO Ruben
BORRAS Miquel
NICOLAS Rosa
Résumé

Dans la Catalogne profonde, celle des forêts, des superstitions et des rancoeurs, un gamin de dix ans, prénommé Andreu, découvre le cadavre d'un villageois et de son fils, précipités du haut d'une falaise, pour une raison encore inconnue, par un mystérieux encagoulé qui pour le garçonnet ne peut être que le fantôme vengeur d'un certain Pitorliua hantant la région et les esprits, depuis quelques années. Même si la fratricide guerre d'Espagne (1936-1939) est désormais achevée, les tensions, règlements de comptes et autres délations restent de mise et tout ce qui respire ou transpire le républicain ou le communiste, est relégué au ban de la société, du village, de la considération. Alors que Farriol, le père du garçonnet, décide de fuir en France, le gamin est envoyé chez sa grand-mère, dans un autre bourg, où il fera connaissance avec l'hypocrisie, la rouerie et la traîtrise des adultes. Quelques semaines plus tard, alors que le paternel est arrêté et qu'il risque le garrot, l'épouse demande l'assistance des Manubens, une riche famille locale qui possède toute la région, pour intercéder dans l'inique décision d'une peine de mort imminente. Rien n'y fera et Andreu acceptera sans sourciller d'être adopté par les nantis propriétaires, reniant sa mère, sans regret...

>>> Consacrée par une kyrielle de prix hispaniques divers et variés, cette oeuvre solide et pertinente, souffre tout de même d'un filmage trop académique, entre imposante, voire lourde démonstration visuelle, scénario un rien cafouilleux qui veut tout embrasser sans finalement rien cerner véritablement, avec une indubitable absence de réelle construction dramaturgique, menant à une étrange et gênante confusion...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Libération du 24 août 2011
Critiques (Public)
18/20 : Merveilleux grâce au mot de la fin. Les premières prises de vue sidèrent, de cruauté, de beauté, d'adresse technique : comment filme-t-on un cheval dans une posture aussi acrobatique ? Le flou est entretenu ensuite : "qui a pu faire le coup". Inquiétant recours aux notables à double tranchant et refuge dans la nature, on frôle le fantastique, déjà résigné à un obscurantisme toujours croissant. Et pourtant, impossible de détourner son attention de ce petit avec ses grands yeux observateurs qui commandent d'engranger pour après. "Mourir pour des idées"... Agusti Villaronga décrit le conditionnement familial par petites touches certes un peu longuettes, pour conduire au mouvement du coeur irrépressible. Liens du sang, attachement à la communauté, croyances idiotes, bipartisme, on ouvre les yeux sur ce qui fait avancer d'un cran au plan individuel dans un premier temps, collectif par ricochet beaucoup plus tard. A notre époque frileuse sur ces questions (du moins officiellement), c'est bienvenu. L.Ventriloque