Marcel de Lange, un sculpteur sans succès, vivant chichement avec son chat Pietro, vient à nouveau d'essuyer une cinglante déconvenue par le critique d'art Holmes Harmon qui considère sa dernière création comme une chose exécrable et sans intérêt. Désespéré notre artiste au bout du rouleau, sans aucun moyen financier pour se nourrir, payer son électricité, assurer sa survie, songe à se noyer dans un cours d'eau proche. C'est là qu'il sauve un quidam visiblement dans la même inspiration suicidaire, qu'il ramène chez lui, certain que le bonhomme, monstrueusement déformée du visage, des mains et des pieds, pourra être le modèle ultime et salvateur, permettant de faire enfin reconnaître ses talents artistiques insoupçonnés. L'inconnu, en fait un meurtrier surnommé Creeper, qui a tué une femme effrayée par son physique repoussant, accepte de poser pour De Lange et par tacite reconnaissance, ira occire Holmes Harmon qui eut la disgracieuse et malhabile idée d'écrire un article ravageur sur les capacités créatrices du sculpteur. Commence alors un dramatique et mortel enchaînement de décès violents et vengeurs...

>>> Une histoire somme toute fort quelconque dans la longue et vaste filmographie à thématique tératologique, qui hante le petit et le grand écran, réalisée par un metteur en scène prolifique sans réel intérêt, qui vaut surtout par la singulière présence de l'acteur Rondo Hatton, atteint d'acromégalie suite à une durable exposition à des gaz toxiques durant les affrontements de la Première Guerre Mondiale...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)