LE GAMIN AU VELO - 2011

Titre VF LE GAMIN AU VELO
Titre VO
Année de réalisation 2011
Nationalité Belgique / France / Italie
Durée 1h30
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 16
Date de sortie en France 18/05/2011
Thème(s)
Cinéma belge (ORIGINE)
Enfance (Cinéma belge)
Délinquance (Cinéma belge)
Football (tous pays confondus)
Jeux (vidéo)
Milieu scolaire (Cinéma belge)
Bicyclettes
Coiffeurs et barbiers (tous pays confondus)
Milieu culinaire (tous pays confondus)
Grands magasins et supermarchés (tous pays confondus)
Fêtes foraines et parcs d'attractions (Cinéma belge)
Réalisateur(s)
DARDENNE Jean-Pierre DARDENNE Luc
Chef(s) Opérateur(s)
MARCOEN Alain
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Luc et Jean-Pierre Dardenne
Distribution : Diaphana

Visa d'exploitation : 126 391
Acteurs
DE FRANCE Cécile
RONGIONE Fabrizio
RENIER Jérémie
DORET Thomas
DI MATEO Egon
GOURMET Olivier
SLAOUI Hicham
SORNIN Batiste
JADOT Carl
DELFOSSE Claudy
BALTHAZAR Jean-Michel
DUSSENNE Frédéric
AKEDDIOU Myriem
BAILLY Mireille
MAIMUNI Mourad
CARON Laurent
ALAOUI Selma
TIBERKANINE Youssef
PERSAIN Lara
SEGARD Jérémie
Résumé

Cyril Catou, un virevoltant gamin âgé d'une petite douzaine d'années, hébergé dans un foyer pour enfants, n'a qu'une seule idée en tête, retrouver son père dont il n'a plus de nouvelles depuis quelques temps. C'est avec une sagace et rebelle obstination qu'il arrive à s'échapper de son milieu scolaire et à rejoindre sans heurt ni hésitation, en vélo, le dernier domicile de son paternel qui vient en fait de déménager subrepticement. A nouveau en fuite, il obtient une adresse par l'intermédiaire d'un garagiste auquel son père a vendu récemment sa puissante moto, mais sera finalement rattrapé par deux éducateurs, dans un cabinet médical où il croise une affable coiffeuse prénommée Samantha qui se propose de l'héberger chez elle, certains week-ends, avec l'accord des services éducatifs concernés. Quelques jours plus tard, la jeune femme emmène le garçon auprès de son père qui lui fera comprendre, à demi-mots et sans gêne véritable, qu'il a refait sa vie et ne veut plus le voir. Une mesquine et sordide répudiation que l'enfant va fort mal accepter, malgré les affectueuses sollicitudes de Samantha. Après quelques jours d'apathie, effacée par la gracieuse proposition de sa nouvelle tutrice de l'héberger en durée, Cyril rencontre Wes, un roublard petit caïd de banlieue qui passe son temps à dealer dans le quartier et la cité environnante. Subjugué par le cynique mauvais garçon qui fait office d'inconscient substitut paternel, Cyril va accepter de participer à l'agression d'un libraire pour lui dérober la recette de la journée...

>>> Une limpide réalisation, d'une subtile fluidité visuelle, à la mesure de la fougueuse agilité du gracile personnage principal, sans fioritures inutiles ni digressions psychologiques, qui confirme à nouveau l'extrême importance des frères Dardenne dans le vaste paysage cinématographique européen...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
La pertinence de votre (ta) notation fait honneur au cinéma de qualité qui ponctue et enflamme la pathétique filmographie des deux plus grands metteurs en scène de la déliquescente Belgique. A chacun de leur nouveau film, une fête se prépare dans ma tête et dans mon coeur, pour appréhender l'émotion diffuse et fragile qui électrise chaque projection amoureusement attendue. Mordre à pleines dents et longues focales dans le vécu anonyme de simples quidams en souffrance, égarés et balayés dans une société en désespérance, ne pas démordre, avec insistance et récurrence cinématographiques, que bien des choses vont de mal en pis, chez vous, chez nous, une constance chez ces deux réalisateurs qui vont au coeur, directement et sans fioritures, comme vous, comme toi... Amandine qui (vous) taquine

18/20 : Avec sa gueule de chat de gouttière plus le film avance, le p'tit gars suivi à la trace par une caméra portée ne lâche rien. Occasion pour les Frères Dardenne d'une ascension faite de rencontres trop pressantes pour être fiables, ou sincères plus que pressenti car bâties au jour le jour. Les petits coups de violon soulignent les étapes (dont une dans la voiture devrait conquérir les plus récalcitrants aux films dits sociaux). Malgré le titre qui fait banal, on devient vite ce gosse cavalant partout. Et ensuite on le piste à vélo, à toute bringue et sous tous les angles. Grande vitalité que ce parcours ! Cécile de France semble une autre personne comparée à ses débuts, posée, comme imprégnée du maintien d'Eastwood. Jérémie Rénier représente en plein ce que les pères du hasard ont du mal à s'avouer à eux-mêmes, alors à la société... Quant au petit acteur (Thomas Doret), beaucoup d'enfants au fond du trou vont se reconnaître en lui. Vivement qu'on retrouve sa petite bouille entêtée, cette voix de battant qui exige de trouver sa place puisqu'il a été mis sur terre ! L.Ventriloque