MISS MIND - 1926

Titre VF MISS MIND
Titre VO Miss Mend - Prikljucenie trë reporterov
Autres titres VF LES AVENTURES DE TROIS REPORTERS
Année de réalisation 1926
Nationalité Union Soviétique
Durée 4h07
Genre AVENTURE POLICIERE
Notation 17
Date de sortie en France
Thème(s)
Cinéma soviétique (1900-1990) (ORIGINE)
Trains et gares (Cinéma soviétique et russe)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma soviétique et russe)
Journalisme et presse (Autres pays)
Photos et photographes (Autres pays)
Bateaux de croisière (Autres pays)
Moto(cyclettes) et autres scooters (Autres pays)
Cimetières (tous pays confondus)
Bateaux à voiles
Dangers bactériologiques
Postes et Télécommunications
Jeux (échecs) (tous pays confondus)
Pêche et pêcheurs (Cinéma soviétique et russe)
Sérials
Epidémies (peste)
Films d'une durée égale, proche ou supérieure à 4 heures (tous pays confondus)
Chiens (Cinéma soviétique et russe)
Réalisateur(s)
BARNET Boris OZEP Fedor
Chef(s) Opérateur(s)
ALEKSEYEV Yevgeni
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Boris Barnet,
Vasili Sakhnovsky et Fedor Ozep .....

Nota :

Film en trois parties :

- "Lettre d'un cadavre" .....

- "Crime d'un sosie" .....

- "La mort par radio" .....
Acteurs
GLAN Natalya
ILINSKI Igor
BARNET Boris
FOGEL Vladimir
KOMAROV Serguei
KOVAL-SAMBORSKY Ivan
ROZENEL Natalya
ROZEN-SANIN Mikhail
SUDAKEVICH Anel
STEN Anna
ZHAROV Mikhail
Résumé

1) Une jeune dactylo, miss Mind, anonyme et fervente révolutionnaire, qui travaille dans l'entreprise Storn, incite les ouvriers à se révolter et se retrouve rapidement poursuivie, traquée, par bien du monde, mais aussi admirée par trois déterminés journalistes, Vogel, Hopkins et Barnet, toujours sur la brèche et le coup d'éclat, et quelque peu attirée par le propre fils de la direction, Arthur Storn, qui lui cache sa véritable identité, se faisant passer pour l'ingénieur Johnson. Parallèlement, un paquebot accoste, qui ramène le cercueil d'un (faux) macchabée, celui du patron, Gordon Storn, dont on veut s'accaparer la fortune, pour la cause d'une mystérieuse organisation. C'est pourquoi, on n'hésitera pas à tuer "accidentellement" le notaire chargé de l'exécution testamentaire et à remplacer le précieux document par une contrefaçon...

2) La séduisante demoiselle Mind est fort désespérée car les méchants de la ténébreuse organisation, dirigée par l'impitoyable et odieux Tschitsche, viennent d'enlever son adorable et bien-aimé neveu prénommé John. Ils préparent aussi, dans leur laboratoire secret, un mortel attentat chimique et bactériologique, avec l'intention de disséminer le virus de la peste, dissimulé dans d'anonymes petits cylindres. Hélas, le garçon va mourir en mangeant une pomme empoisonnée et les mortelles préparations sont embarquées sur un anonyme navire en partance vers Léningrad. Par inadvertance, un des contenants se brise, semant la mort parmi la plupart des passagers où se trouve aussi Vogel, un des fameux reporters, toujours en embuscade...

3) D'urgentes et nécessaires réactions sanitaires vont provoquer la mise en quarantaine du bateau et des quelques passagers encore en vie, alors même que les "méchants" ont pu faire débarquer les fameuses capsules pestiférées, rapidement emmenées pour mettre à exécution leurs machiavéliques plans. Miss Mind qui ne se doute toujours pas de la duplicité de l'ingénieur Johnson, se rend près du musée de l'Ermitage, lieu de rendez-vous fixé avec ce dernier. Alors que Vogel, enfin libéré de sa séquestration forcée sur le navire en désinfection, se lie d'amitié avec un sympathique gamin des rues prénommé Kolya, le brave Hopkins est toujours sous l'emprise hypnotique que lui a imposée le diabolique Tschitsche, déterminé à semer le chaos sur la ville, par le biais d'une ingénieuse machinerie cachée dans une armoire...

>>> Cette oeuvre de près de 250 minutes, souvent projetée en trois parties, se présente comme une brillante démonstration d'un sérial soviétique réussi qui, avec impétuosité et brio, panache et pétulance, déroule une kyrielle d'aventures invraisemblables et farfelues, aux moult rebondissements ingénieux et débordants, prouvant à nouveau la vitalité des studios Mezhrabpom et la place prépondérante d'un Boris Barnet, ici devant et derrière la caméra, pour notre plus grand bonheur...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)