THE MURDERER - 2010

Titre VF THE MURDERER
Titre VO Hwabghae
Année de réalisation 2010
Nationalité Corée du Sud
Durée 2h20
Genre THRILLER
Notation 15
Date de sortie en France 20/07/2011
Thème(s)
Trains et gares (Cinéma coréen) (du sud)
Jeux (mahjong) (tous pays confondus)
Cinéma coréen (du sud) (ORIGINE)
Tueurs à gages (tous pays confondus)
Bateaux (Autres)
Amputations
Milieu médical (Autres pays)
Autobus et autocars (tous pays confondus)
Camions et camionnettes (tous pays confondus)
Morgues
Rêves et cauchemars (Cinéma coréen) (du sud)
Taxis (Cinéma coréen) (du sud)
Chiens (Cinéma coréen) (du sud)
Réalisateur(s)
NA Hong-Jin
Chef(s) Opérateur(s)
LEE Sung-Je
Musique
LEE Byung-Hoon JANG Yeong-Gyu
Renseignements complémentaires
Scénario : Hong-jin Na
Distribution : Le Pacte

Visa d'exploitation : 130 449

Nota : film en quatre parties :

- "Le chauffeur de taxi"

- "Le tueur"

- "Le Joseon-jok"

- "La Mer Jaune"
Acteurs
KIM Yun-Seok
HA Jung-Woo
CHO Seong-Ha
LEE Chul-Min
Résumé

Chauffeur de taxi dans la petite ville chinoise de Yanji (préfecture de Yanbian), frontalière avec la Corée du Sud, qui abrite une minorité coréenne, (plusieurs centaines de milliers de Sino-Coréens, surnommés les "Joseon-Jok"), Gu-nam est sans nouvelles de son épouse partie en face, depuis plus de six mois, pour trouver du travail. Tributaire d'une lourde dette de jeux, (60.000 yuans) après ses moult revers au mahjong, il accepte finalement la proposition d'un certain Myun, puissant parrain local, de se rendre en Corée du Sud, pour y occire un quidam, contre l'annulation de son important passif financier. Il se rend discrètement à Séoul, par l'intermédiaire d'un circuit occulte de clandestins, et découvre, peu à peu, les lieux où habite sa future victime, chaque soir ramenée à son domicile par un taciturne garde-du-corps. Il espère en même temps pouvoir prendre des nouvelles de sa femme et pourquoi pas la ramener en Chine...

>>> Premier film coréen coproduit par un grand studio hollywoodien, "The murderer" étonne à plus d'un titre, la longueur de son tournage (plus de 170 jours), l'extrême découpage de son montage (plus de 5000 plans) et un incroyable déferlement de séquences tonitruantes, où la brutalité et le sanguinolent sont omniprésents dans la plupart des scènes d'action. Une violence forcenée comme chez John Woo, en son temps, chorégraphie en moins, hémoglobine en plus. On peut à juste raison évoquer cette stupide et gênante surenchère comme décrédibilisant l'oeuvre, en ôtant une grand partie de véracité à l'ensemble, les méchants comme les bons se relevant à chaque fois de coups et de blessures largement mortels...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Le Canard Enchaîné du 20 juillet 2011
- Cahiers du Cinéma numéro 669
Critiques (Public)