LA PIEL QUE HABITO - 2010

Titre VF LA PIEL QUE HABITO
Titre VO La piel que habito
Année de réalisation 2010
Nationalité Espagne
Durée 2h00
Genre THRILLER
Notation 13
Date de sortie en France 17/08/2011
Thème(s)
Savants fous, médecins déments (Cinéma espagnol)
Cinéma espagnol (ORIGINE)
Milieu médical (Cinéma espagnol)
Voyeurisme (Cinéma espagnol)
Drogue -consommation- (Cinéma espagnol)
Yoga et autres relaxations... (tous pays confondus)
Suicide (Cinéma espagnol)
Moto(cyclettes) et autres scooters (Cinéma espagnol)
Cimetières (tous pays confondus)
Greffes / Trafics d'organes
Hermaphrodisme et transsexualité (tous pays confondus)
Microscopes
Réalisateur(s)
ALMODOVAR Pedro
Chef(s) Opérateur(s)
ALCAINE José Luis
Musique
IGLESIAS Alberto
Renseignements complémentaires
Scénario : Pedro Almodovar
d'après le roman : "Mygale"
de Thierry Jonquet .....
Distribution : Pathé Films

Visa d'exploitation : 129 169

Nota :

* CANNES 2011 : Prix de la jeunesse

* Prix GOYA 2012 : Meilleure actrice : Elena ANAYA, Meilleur espoir masculin, Jan CORNET,
Meilleure musique, Meilleurs maquillages et coiffures

* BAFTA 2012 : Meilleur film étranger
Acteurs
BANDERAS Antonio
ANAYA Elena
SUAREZ Blanca
PAREDES Marisa
CAYO Fernando
CORNET Jan
FERNANDEZ Eduard
LENNIE Barbara
BLANCO Isabel
GOMEZ José Luis
SANCHEZ Susi
ALAMO Roberto
BUIKA
MENA Ana
ESTEREZ Violaine
MANRESA Teresa
FARINA Sheyla
CARBAJO Guillermo
RUIZ Chema
Résumé

Eminent chirurgien plasticien, Robert Ledgard a consacré de nombreuses années, après le suicide de son épouse, atrocement brûlée dans l'incendie de sa voiture, à la création d'un nouveau tissu cellulaire qui remplacerait la peau abîmée ou détruite, par l'âge, la maladie, l'accident. Ces expériences ont nécessité de constantes transgressions des lois sur la bioéthique, la complicité discrète de quelques collègues médecins et bien sûr un ultime cobaye pour vérifier le bien-fondé de ses recherches. La victime, puisque c'est bien ainsi qu'il faudra considérer le malheureux "élu" désigné pour concrétiser les incroyables expérimentations de notre praticien, lui permettra en même temps d'assouvir une terrible vengeance envers celui qui était responsable des graves perturbations psychologiques de sa fille Norma. Et c'est avec une froide détermination et une maladive obstination que Robert Ledgard franchit les frontières de la légalité, employant l'enlèvement, la séquestration et la mutilation pour parvenir à ses douteuses et répréhensibles fins. Une mécanique bien huilée, parfaitement agencée dans ses moindres greffons, jusqu'au moment inattendu et fatal où les sentiments vont gripper le destin de notre troublé et troublant disciple d'Esculape...

>>> On peut bien sûr être séduit par la fausse asymétrie scénaristique d'un récit en apparence bipolaire, orchestrée par l'utilisation du retour en arrière narratif et applaudir à la duplicité de l'histoire. Pour notre part quelques éléments superfétatoires, (comme par exemple la venue du frère déguisé en tigre ou l'enfermement de Vicente dans un cachot souterrain) et des longueurs préjudiciables handicapent sérieusement l'oeuvre pour nous laisser qu'une impression mitigée, une transplantation ratée...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Libération du 17 août 2011
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 669
Critiques (Public)