Dans la nuit du 5 décembre 1492, durant la pleine lune, l'évêque renégat Nicolas et ses brutaux sbires, débarqués de leur galion, pour attaquer un petit village côtier espagnol et dépouiller les habitants de leurs biens, furent finalement brulés vifs sur leur bateau, par les autochtones excédés par tant d'injustice et de violence. Ce qui n'empêcha pas l'Eglise, hypocrite et magnanime, de sanctifier, quelques années plus tard, le vil ecclésiastique et d'en faire le patron des enfants sages. Depuis cette fatale et radicale crémation, le monstrueux personnage réapparaît chaque année avec sa bande de soudards, quelque part dans le monde, toujours à la même période, dans le cycle d'une lunaison totale, pour se venger des hommes. Et c'est effectivement, la nuit de la fatidique date hivernale, dans la paisible cité hollandaise d'Amsterdam que l'horreur sans nom va ressurgir, ignorée par tout le monde, hormis un certain Goert Hoeska, flic considéré comme fêlé par l'ensemble de sa hiérarchie et un énergique et sympathique adolescent entraîné malgré lui dans la mortelle tourmente...

>>> Sympathique incursion dans la mythologie hagiographique se laissANT encenser du début à la fin, sans rémission, réalisée par un metteur en scène dont on reconnaît un évident savoir-faire scénaristique et visuel, même si pour notre part, nos préférences picturales vont vers d'autres confrères encapuchonnés, les fameux cavaliers templiers, morts-vivants, du film d'Amando de Ossorio, "LA NOCHE DEL TERROR CIEGO"...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)