Dans une petite bourgade de l'Oklahoma, un soir, le dénommé Caleb fait la rencontre d'une étrange fille, Mae, qui va bouleverser son existence. Brusque sentiment amoureux, flirt et Caleb, se retrouve dans le monde terrifiant des vampires, au sein de la sanguinaire "famille" de la jeune femme. Sillonnant le pays, dans des véhicules calfeutrés, protégeant contre les mortels rayons du soleil, la "meute" des vampires, sous l'injonction de Mae, va tenter d'intégrer Caleb dans leur monde...
>>> Mythe dépoussiéré. Séduisant...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
C'est l'un des meilleurs films de vampires où Dracula n'apparait pas avec "Génération perdue". Un habile mélange des genres : film fantastique, film d'amour, western... des images superbes, une musique géniale et une bonne interprétation. Une réalisation très soignée de Kathryn Bigelow non dénuée de poésie, combinant avec bonheur les scènes d'action et les moments d'émotion. Un excellent film fantastique.Loïc Pessaud, cinéphage.
Voilà bien un étonnant chef-d'oeuvre
du cinéma fantastique qui renouvelle
et modernise merveilleusement le
mythe inaltérable des vampires en
leur donnant une réalité quotidienne
réactualisée, une pathétique et
douleureuse dépendance que seule la
violence criminelle peut assouvir
sous forme de quête vitale d'un sang
alimentaire, de survie, dans un
quotidien toujours aléatoire que
l'apparition du jour, remet en
question, à chaque fois.
D'une poésie visuelle constante,
l'oeuvre s'épanouit dans l'indicible
et tranquille horreur d'une nécessité
absolue où Sisyphe ferait pâle figure.
ACHILLE
La dernière demi-heure aurait dû sauver commercialement ce téléfilm bon marché sans points de vue affirmés avant le final donc. Un moment j'ai cru que cette bande de marginaux (les vampires), lancée dans cet environnement désertico-urbain (filmé tel un vilain bush australien) pour sucer le sang (l'argent) des autres, allait l'emporter. Mais cela s'annonçait d'une façon si détestable qu'on ne pouvait vraiment le souhaiter. De là à affirmer que le capitalisme fait semblant de se critiquer lui-même pour mieux désarmer ses opposants...