APRES LE SUD - 2011

Titre VF APRES LE SUD
Titre VO
Année de réalisation 2011
Nationalité France
Durée 1h30
Genre DRAME
Notation 16
Date de sortie en France 12/10/2011
Thème(s)
Obésité (Cinéma français)
Football (tous pays confondus)
Taxis (Cinéma français)
Vomissements (tous pays confondus)
Asthme et autres maladies respiratoires... ( tous pays confondus)
Grands magasins et supermarchés (tous pays confondus)
Autobus et autocars (tous pays confondus)
Moto(cyclettes) et autres scooters (Cinéma français)
Milieu médical (Cinéma français)
Réalisateur(s)
JAUFFRET Jean-Jacques
Chef(s) Opérateur(s)
DRAVET Samuel
Musique
MARINI Giovanna MOZART Wolfgang Amadeus
Renseignements complémentaires
Scénario : Jean-Jacques Jauffret
d'après un fait divers .....
Distribution : Jour2Fête

Visa d'exploitation : 126 853
Acteurs
HAENEL Adèle
LACHAT Sylvie
GROSJEAN Ulysse
RUELLAN Yves
GIOVANGIGLI Isalinde
Résumé

Amélie Gasquet travaille comme caissière dans un supermarché de la banlieue marseillaise et se sent de plus en plus préoccupée par son état physique nauséeux qui la pousse à faire d'urgence un nécessaire test de grossesse. Son petit ami Luigi, qui travaille avec son cousin et son paternel sur un vaste chantier, en bord de mer, pour la mise en place d'un imposant parc d'éoliennes, s'est lourdement disputé avec son paternel et ne songe plus qu'à rejoindre sa mère, le lendemain, en train, qui vit en Italie. C'est ce moment que choisit la maman d'Amélie, qui souffre d'un encombrant et volumineux surpoids, prétextant une visite auprès de son aixoise de soeur, pour s'en venir en toute discrétion dans une clinique phocéenne, afin de se faire poser un anneau gastrique. En même temps, un ancien ouvrier, solitaire et maniaque, prénommé Georges, aujourd'hui à la retraite, se fait surprendre à voler, au même supermarché, un banal CD d'un concerto de Mozart, et en conséquence lourdement humilier par deux baveux vigiles. C'est finalement Amélie, physiquement plutôt perturbée par son destin hormonal, à qui on a permis de quitter son poste plus tôt, qui ramènera le vieil homme à son domicile, situé quasiment en face du sien. Quelques garçons qui tapent allègrement dans un ballon, rebondissant à chaque fois avec violence et fracas sur la porte du garage d'un Georges mortifié, ulcéré, vont incidemment provoquer sa disproportionnée réaction, un fusil à la main...

>>> Une funeste tragédie du quotidien, stupide et banale, mise en place par les aléas d'un destin hasardeux et pourtant inéluctable, filmée avec une étonnante maîtrise et une subtile construction scénaristique, pour une remarquable première oeuvre, dénotant une indéniable personnalité à suivre...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Cahiers du Cinéma numéro 671
Critiques (Public)
17/20 : Tout le monde devine le style de tragédie mais, pour une fois, le synopsis n'en dit pas trop, impossible par exemple de deviner la boursouflure de l'issue (principale faiblesse de cette suite d'angles autour du fait divers). Un film aux allures quasi documentaires qui aide les forçats des temps que nous vivons à apprécier la minute, voire à deviner quand ça sent le roussi (la spectaculaire crise d'asthme !). La facture est soignée, les pros de la technique devraient admirer le montage du parfait étudiant en cinéma. Les hyperactifs hyper confiants hausseront les épaules en revanche, pas concernés par les petites misères de ces marginaux que restent, pour le citoyen lambda, les inadaptés de nos cités : une grosse dame boulimique, une caissière de supermarché tout juste aimable, un jeune Italien qui boîte, un vieux méticuleux qui vénère Mozart... L.Ventriloque