POLISSE - 2010

Titre VF POLISSE
Titre VO
Année de réalisation 2010
Nationalité France
Durée 2h14
Genre DRAME
Notation 17
Date de sortie en France 19/10/2011
Thème(s)
Jeux (dés) (tous pays confondus)
Pickpockets (tous pays confondus)
Fêtes foraines et parcs d'attractions (Cinéma français)
Vomissements (tous pays confondus)
Milieu médical (Cinéma français)
Photos et photographes (Cinéma français)
Enfance (Cinéma français)
Adolescence (Cinéma français)
Patins, planches à roulettes et autres skate-boards .....
Pédophilie
Milieu judiciaire et juridique (Cinéma français)
Autobus et autocars (tous pays confondus)
Punks et gothiques
Accouchements (tous pays confondus)
Bigamie / Polygamie
Suicide (Cinéma français)
Réalisateur(s)
LE BESCO Maïwenn
Chef(s) Opérateur(s)
AIM Pierre
Musique
WARBECK Stephen
Renseignements complémentaires
Scénario : Emmanuelle Bercot
et Maïwenn Le Besco .....
Distribution : Mars Distribution

Visa d'exploitation : 125 961
Acteurs
VIARD Karin
STARR Joey
FOÏS Marina
DUVAUCHELLE Nicolas
LE BESCO Maïwenn
ROCHER Karole
BERCOT Emmanuelle
PIERROT Frédéric
HENRIET Arnaud
AYADI Naidra
ELKAIM Jérémie
SCAMARCIO Riccardo
KIBERLAIN Sandrine
YORDANOFF Wladimir
BATEAU Laurent
BELKHODJA Abdelkader
CATTANI Sophie
DE LENCQUESAING Louis-Do
DELON Anthony
NIETO Wendy
DI FONZO BO Marcial
DOILLON Lou
DUSSOL Louis
FRANCK Carole
GUFFROY Carla
LAMY Audrey
LANDAIS Julien
LIEBMAN Riton
FORNEROD Jean
PERROT Jérôme
RODRIGUEZ Nina
SUAREZ Anne
BARBOUCHE Jamel
Résumé

Une jeune photographe, prénommée Melissa, est invitée durant quelques semaines, en reportage à la Brigade de Protection des Mineurs (BPM) pour l'élaboration d'un livre sur le quotidien de ces fonctionnaires de la police, en présence chaque jour aux déviances et aux dysfonctionnements relationnels de l'adulte face à l'enfant ; une confrontation brutale à la sordide panoplie des moult situations délictueuses qui vont du grand-père libidineux, au viol entre adolescents, en passant par les réseaux de jeunes pickpockets roumains, les fugues intempestives, les mères brutales et les pères incestueux. En présence de constants drames humains qui émaillent le quotidien professionnel de ces policiers sur fond d'enquêtes, de poursuites, d'interventions, d'auditions et d'interrogatoires multiples, nous suivons aussi, en filigrane et pointillé, la vie personnelle de quelques membres du petit groupe de pandores, face aux mêmes difficultés existentielles que tout un chacun, hors des épuisantes contingences physiques et psychologiques de leur métier...

>>> Fort justement récompensée par le Prix du Jury au soixante-quatrième festival de Cannes 2011, cette oeuvre percutante et radicale, constamment balayée par une impétueuse énergie cinématographique, dans sa construction, sa confusion et son exubérance débordantes, sans cesse en sinueuse et fragile empathie avec les victimes et les spectateurs, constate et impose, au-delà de quelques afféteries et lourdeurs (de jeunesse) dans la discutable psychologie de certains enquêteurs, une réalisatrice efficace, tumultueuse et subtilement rouée...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Libération du 19 octobre 2011 et du 19 novembre 2011
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Une réalité fiction assez instable sur un hexagone au plus mal, malmené par des concepts aussi sordides qu'ingérables dont les principales victimes sont, comme bien souvent, les enfants otages de parents intellectuellement démunis, à la moindre absence d'encadrement. Notre Marianne s'éteint lentement, embourbée dans ces tranches de vies aussi vulgaires que pitoyables, combattues quotidiennement par une police au bord de l'implosion, proche d'une société en miettes, ne faisant que répéter les dysfonctionnements de ses composants les plus défavorisés. Une lutte éreintante entre des gardiens fissurés intérieurement par leurs visions d'un quotidien misérabiliste et violent, s'étendant de plus en plus sur un territoire privé de providence. Une connexion intéressante sur une délinquance et un quart monde virulent, dont il faut impérativement tamiser certaines images aussi euphoriques qu'excessives. L'opus s'avérant parfois plus transcendé que dénonciateur. JIPI