Particulièrement douée pour l'athlétisme, la jeune Marie, quelque peu asociale et solitaire, trouve dans la compétition sportive, le complément à une existence quotidienne plutôt morne et banale. Sobrement draguée par un jeune homme prénommé Bobby, qui s'entraîne au tir à l'arc sur le même stade, elle finit par se laisser séduire par le garçon, dont la présence rassurante et câline compense la nécessité absolue de faire une pause dans ses entraînements, suite à un grave malaise, conséquent à une forte carence de magnésium et de fer dans l'organisme. Rapidement, elle décide d'emménager chez son nouveau petit ami qui habite un somptueux appartement situé sur la rive gauche du fleuve. Insidieusement, elle va apprendre que l'ancienne locataire, une certaine Hella Govaerts, a mystérieusement disparu depuis quelques semaines. Coté santé, sa situation physique ne semble guère s'améliorer, avec une insidieuse poursuite des malaises et des vomissements et une chute en forêt provoquant une infection et un sérieux problème au niveau du cartilage du genou gauche. La découverte, par hasard, d'une boîte en carton, oubliée par la précédente résidente, renfermant quelques documents fort intrigants, la jette dans un abîme de perplexité et de curiosité, teinté d'une légère inquiétude...

>>> C'est avec un certain sens du fantastique ancestral et mythique, faisant appel à d'anciennes fêtes païennes d'origine celtique et de lointaines légendes et rituels de régénération et de guilde maléfique, que le réalisateur nous entraîne dans un bienvenu cauchemar où seule les dernières dix minutes manque d'ampleur et de force, trop cantonnées dans un gênant et malhabile flou scénaristique...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)