C'est sur un banal marché aux puces urbain, que le fringant reporter Tintin, accompagné de son inséparable fox-terrier Milou, découvre une splendide maquette d'un authentique trois-mâts, baptisé la "Licorne" qu'il finit par acheter et qui sera rapidement convoitée par quelques pressants et (op)pressés quidams. En fait, la scrupuleuse et délicate reproduction en modèle réduit renferme un discret tube métallique qui lui-même dissimule un mystérieux parchemin. Lorsque la miniature copie navale lui est dérobée, Tintin se retrouve à enquêter dans le vieux château de Moulinsart, à l'abandon, appartenant aux ancêtres du capitaine du fameux vaisseau. Sa naturelle curiosité et son entêtement professionnel lui coûteront d'être enlevé le lendemain et séquestré sur un vieux cargo, le Karaboutjan, dont le commandant, un certain Archibald Haddock est sous l'emprise à la fois de l'alcool et de son méchant second, le brutal Allan Thompson, à la solde du méchant Sakharine, un vil descendant du pirate Rackham le Rouge. Il s'avère, que la cruelle engeance de malfrats réunis sur le bateau, est à la recherche d'un mythique trésor que seule la possession de trois parchemins complémentaires permet de situer avec exactitude...

>>> Ce dernier opus aventureux de Steven Spielberg, élaboré en images de synthèse selon une nouvelle technicité, appelée "performance capture" qui consiste à enregistrer les mouvements d'acteurs réels afin d'animer des personnages virtuels, respecte avec brillance et méticulosité toute la mythologie des personnages du dessinateur Hergé, malgré l'adjonction de séquences inexistantes dans les bandes dessinées référentielles. On est donc transporté, balayé par la fougue et la pétulance des situations et des complications dans lesquelles se battent et se débattent nos héros, dans un fougueux malström d'images et de précipitation un peu trop virevoltants pour en apprécier pleinement l'humour et la subtilité...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)