A travers le destin de quatre jeunes filles d'une vingtaine d'années, qui travaillent péniblement le jour, ouvrières oeuvrant dans l'urgence et le pénible, et qui ne songent plus qu'à s'amuser, une fois la nuit tombée, une vision réaliste d'une fascinante ville marocaine, Tanger .....
Bibliographie
- Libération du 01 février 2012
- Cahiers du Cinéma numéro 675
- Positif numéro 612
- Le Canard Enchaîné du 01 février 2012
Critiques (Public)
16/20 : Festival des Trois Continents nantais 2011. Un film tourné avec fougue dont il se détache une "envie de dire" qui force l'admiration. Alors on suit ces jeunes filles en se fourrant dans la tête que la débrouille dans cette zone franche de Tanger doit être faite de ces vertiges-là. Actrices touchantes dans leur contraste volontaire, chacune jouant sa partition dans l'affrontement sans saliver de ce que l'autre soit plus ceci ou plus cela. D'une certaine manière toutes les quatre sont logées à la même enseigne, de la plus plastique à la plus garçonne en passant par celle qui s'affranchit jusqu'à ne plus savoir où se positionner. Dans la survie où culture et racines brillent par leur absence, elles jouent de leur personne en forçant le trait comme pour encore ressentir quelque chose. Peut-être justement est-ce un peu trop appuyé, avec des redondances où on frôle l'ennui avant la scène décisive ? On est plus dans le respect que dans l'émotion véritable.
L.Ventriloque