Martha Sabel a perdu son mari Paul et n'arrive pas à faire le deuil de cette lourde absence. La rencontre d'un autre homme ne sera pas pour elle l'occasion de tourner une page, mais de faire un dramatique transfert affectif .....
Bibliographie
- Libération du 18 avril 2012
- Cahiers du Cinéma numéro 677
- Le Canard Enchaîné du 11 avril 2012
- Positif numéro 615
Critiques (Public)
17/20 : Projeté en ouverture Univerciné allemand Nantes 2011. C'est amené à l'image avec tellement d'élégance qu'on admet que cette jeune femme-là, précisément, remonte en selle comme après une chute de cheval. Un peu trop mère pour son mari Paul, tendresse perceptible mais malaise confirmé par ce mot maladroit d'un copain lors d'une soirée arrosée jetant un froid... Incrédulité, colères, prostration, c'est toute la jeunesse qui explose son refus du pire, à l'âge où on aime l'amour (ces jolies scènes érotiques comme dupliquées d'un partenaire à l'autre). Surprise d'en savoir aussi peu sur le mari cachotier et sur cette muse aussi fantôme avec son catalogue. Heureusement, les non dits qui comptent éclatent en gros plans sur les visages (Georg devinant le désespoir sous l'allure entreprenante). Temps exceptionnels de ce film côté interprétation, la méga colère de Martha (Sandra Hüller) pour un coup de fil suspect et "la chemise" !
L.Ventriloque