DERNIERE SEANCE - 2011

Titre VF DERNIERE SEANCE
Titre VO
Année de réalisation 2011
Nationalité France
Durée 1h31
Genre DRAME PSYCHOLOGIQUE
Notation 9
Date de sortie en France 07/12/2011
Thème(s)
Tueurs psychopathes (Cinéma français)
Milieu du cinéma (Cinéma français)
Relations entre mère et fils
Prostitution (Cinéma français)
Taxis (Cinéma français)
Suicide (Cinéma français)
Folies, démences et autres dérangements de l'esprit (Cinéma français)
Majorettes, pom-pom girls et autres cheerleaders (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
ACHARD Laurent
Chef(s) Opérateur(s)
LANCELIN Sabine
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Laurent Achard
et Frédérique Moreau .....
Distribution : Epicentre Films

Visa d'exploitation : 127 077
Acteurs
CERVO Pascal
MOREL Austin
ROCHER Karole
ROUSSEL Mireille
SIMSOLO Noël
SY Brigitte
VAN KEMMEL Charlotte
Résumé

Unique employé du cinéma de l'Empire, une salle de quartier d'une vague ville de province, qui va bientôt fermer, Sylvain cumule les emplois de programmateur, projectionniste et de caissier. Régulièrement, après la dernière séance du soir, il s'en va, dans l'obscurité complice, occire une anonyme créature féminine qui croise par hasard, son chemin et son destin. Passeront de vie à trépas, une majorette en entraînement nocturne, une vendeuse itinérante qui eut la stupide idée de l'inviter dans sa fourgonnette combi, une conductrice de taxi entre deux âges et trois coups de couteau et deux prostituées en quête de clients. Chacune étant prélevée d'une oreille, symbolique trophée qui réfère à sa pauvre maman qui voulait tant qu'il devienne un acteur de cinéma. Seule rescapée du consciencieux massacre, mystérieusement épargnée, une demoiselle prénommée Manon, comédienne de théâtre, qui officie dans une incertaine salle de spectacle de la petite ville. Il devra en outre se débarrasser de la nouvelle propriétaire du cinéma, venue s'enquérir de son départ, qui veut en effet transformer les lieux en rentable magasin de vente...

>>> Une sombre tambouille, prétentieuse et souvent ridicule qui picore quelques idées du coté d'un Vecchiali oublié, grappille un semblant d'ambiance chez Powell, flirtant en fondu au noir sur les malaises d'un Egoyan en mal d'inspiration. On assiste à une oeuvre consternante d'esbroufe et de fatuité où seules deux scènes surnagent dans un pénible précipité indigeste. D'aucuns parleront haut et fort du traitement de la lumière, de la rigueur des plans et des séquences, on n'a pas tous la même perception du cinéma...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Positif numéro 611
- Le Canard Enchaîné du 07 décembre 2011
- Cahiers du Cinéma numéro 673
Critiques (Public)