TROIS ANNEES se sont à nouveau écoulées depuis l'arrestation et l'incarcération du (prétendu) tueur psychopathe surnommé "l'éventreur du Yorkshire", un certain Michael Myshkin, individu apeuré et taciturne, à la limite de la débilité, emprisonné à vie dans une prison locale. Pourtant une nouvelle disparition d'une fillette, Hazel Atkins, vient d'être signalée, que la police mettra rapidement sur le compte d'un certain Leonard Cole, ami proche du maladif et dangereux détenu. L'épouse du suspect demande à John Piggott, un avocat en pleine crise existentielle, de défendre son mari et de mener sa propre enquête. Mais l'homme incriminé meurt sous la torture, dans les locaux de la police qui annoncera son inattendu suicide en prison. Le superintendant Maurice Jobson qui veut reprendre l'affaire depuis le début, est sommé par sa hiérarchie de n'en rien faire et de se contenter d'avaliser les deux culpabilités, passée et présente, celle de Myshkin qui continue à purger sa peine et celle de Cole, qui par son acte signe son implication. Pourtant à nouveau la piste vers le révérend Martin Laws se précise, aussi bien pour notre pandore que pour l'avocat Piggott...

>>> Dernier opus de la trilogie britannique pour laquelle nous réitérons le reproche d'une surabondance de personnages disséminés sur une période d'une dizaine d'années, mais qui malgré tout garde son efficacité dénonciatrice et son incisive mise à mal d'un système politique et judiciaire lourdement nauséeux...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)