MISS BALA - 2011

Titre VF MISS BALA
Titre VO Miss Bala
Année de réalisation 2011
Nationalité Mexique / Etats-Unis
Durée 1h53
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 02/05/2012
Thème(s)
Hôtels (Autres pays)
Frontières (tous pays confondus)
Cinéma mexicain (ORIGINE)
Drogue -trafic- (Cinéma mexicain)
Manucurie et manucures (tous pays confondus)
Taxis (Autres pays)
Aéroports (et / ou) aviation civile (Autres pays)
Réalisateur(s)
NARANJO Gerardo
Chef(s) Opérateur(s)
ERDELY Matyas
Musique
KAUDERER Emilio
Renseignements complémentaires
Scénario : Mauricio Katz
et Gerardo Naranjo .....
Distribution : AD Vitam

Visa d'exploitation : 131 493
Acteurs
RUSSO James
SIGMAN Stephanie
HEADS Gabriel
COUTURIER Miguel
HERNANDEZ Noé
AZUELA Irene
YENQUE Jose
Résumé

Tijuana, plus de deux millions d'habitants, ville mexicaine au nord-ouest du pays, non loin de la frontière avec les Etats-Unis. Lau(ra) Guerrero, une séduisante jeune femme du cru ne rêve que de se présenter, en compagnie de son amie Jessica, surnommée Suzu, au fameux concours de beauté pour l'élection de miss Bala, qui doit "représenter la beauté féminine de l'état", dans l'idée lancinante de sortir d'une existence médiocre, à aider son vieux père dans son artisanal commerce de laverie. C'est en rejoignant sa copine, dans une soirée privée au "Millenium", une des nombreuses boîtes de nuit à la mode de la vaste agglomération urbaine, qu'elle se retrouve par hasard au beau milieu d'un sanglant règlement de comptes entre deux bandes rivales pour la mainmise sur la globalité du trafic régional de la drogue. A partir de cet instant, son destin sera irrémédiablement happé par l'organisation criminelle dirigée par l'intraitable Lino Valdez, à la tête du redoutable "gang de l'étoile" que les sbires du Général Salomon Duarte, responsable national de la lutte contre le trafic des narco-dollars, veut définitivement éradiquer du quotidien de la cité. Et c'est sous une perpétuelle menace, pour sa vie et celle de sa famille, que Laura devra, ballottée entre la crainte et l'incompréhension, accepter de collaborer avec les malfrats, obligée entre autres, de participer à une toxique transaction d'achat de munitions, aux States, des liasses de dollars dissimulées discrètement autour de sa taille...

>>> Sur la récurrente thématique d'une corruption généralisée qui gangrène certains pays sud-américains, leurs institutions légales et politiques ainsi qu'une partie de la population vive, une oeuvre pessimiste et sombre qui fait la part belle à la violence et à la corruption dont les victimes, à l'image de Laura Guerrero, sont les anonymes citoyens d'un pays en voie de devenir une criminelle réplique des cartels colombiens...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Positif numéro 615
- Le Canard Enchaîné du 2 mai 2012
- Cahiers du Cinéma numéro 678
- Libération du 2 mai 2012
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
17/20 : Projeté au Festival des Trois Continents nantais 2011. La violence infligée à la population mexicaine d'aujourd'hui concentrée dans une jeune fille volontaire mais qui à la la méfiance encore endormie. C'est terrifiant sur le fond. Inégal à l'image à cause de scènes un peu trop bout à bout. D'abord arrive une espèce de Charles Bronson modèle réduit à voix douce, sourire félin et biftons baladeurs. Il joue avec divers intervenants les frères ennemis dans le style raffiné des psychopathes (allusion aux cartels de drogue, aux tyrans d'Amérique Latine, cela peut s'étendre à des degrés variables à toutes les nébuleuses contemporaines, rien n'empêchant d'y voir en germe la finance actuelle et les Etats). La démonstration s'avère brillantissime (cette scène du premier traquenard !), on est plongés dans ce double jeu et on a les chiffres ahurissants, les sous et les morts, un style rappelant "Même la Pluie" du producteur exécutif associé Gabriel Garcia Bernal. Seul baume, voir aller et venir cette jolie brune prise en tenaille, elle et ses proches. Dommage que, pire que l'actualité pure et dure, le réalisateur en reste aux clichés bestiaux bien virils et bien plombants au lieu de raffiner dans la malice sentimentale. Résultat, on sort de la salle un peu trop sur le flanc. L.Ventriloque