ALBERT NOBBS - 2011

Titre VF ALBERT NOBBS
Titre VO Albert Nobbs
Année de réalisation 2011
Nationalité Irlande
Durée 1h57
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 22/02/2012
Thème(s)
Cinéma irlandais (ORIGINE)
Travestis(sement) (Autres pays)
Hôtels (Autres pays)
Réalisateur(s)
GARCIA Rodrigo
Chef(s) Opérateur(s)
MAC DONOUGH Michael
Musique
BYRNE Brian
Renseignements complémentaires
Scénario : Glenn Close,
Gabriella Prekop et John Banville .....
d'après une nouvelle de George Moore
Distribution : Chrysalis Films

Visa d'exploitation : 128 294

Nota :

- Meilleure Actrice de Complément (Janet Mac Teer) Southeastern Film Critics Association Awards 2011

- Meilleure Actrice, (Glenn Close) Festival de Tokyo 2011

- Prix d'Honneur, San Sebastian 2011
Acteurs
RHYS-MEYERS Jonathan
WASIKOWSKA Mia
JOHNSON Aaron
CLOSE Glenn
GLEESON Brendan
MAC TEER Janet
DOYLE KENNEDY Maria
FRICKER Brenda
WILLIAMS Mark
COLLINS Pauline
GALLAGHER Bronagh
LIGHT John
CAMPBELL-HUGHES Antonia
STARKE Annie
WALLER-BRIDGE Phoebe
FENNELL Emerald
BRABAZON Serena
COLLARD Kenneth
DONOVAN Judy
WARNER YEATES Kathleen
COSTELLO Daniel
HOUGH Michael
Résumé

Employé dans un grand hôtel irlandais, Albert Nobbs est en réalité une femme qui se fait passer pour un homme, pour au départ, trouver d'urgence un emploi, du travail, dans un pays en crise .....

Bibliographie
- Positif numéro 613
- Le Canard Enchaîné du 22 février 2012
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
18/20 : Film injustement descendu par de nombreux critiques au prétexte d'oscar convoité ! Il s'agit d'une histoire captivante en plus d'un hymne à la délicatesse. Photographie très soignée avec son vert-de-gris de l'époque victorienne laissant affleurer les tensions qui vont naître du frottement de ces classes sociales aux antipodes... D'abord, le "ni homme ni femme" Albert toujours poli et élégant, sauf qu'il rase les murs. On brûle de savoir ce qui a pu arriver à des yeux aussi étincelants. Tout aussi captivants, débarquent les autres personnages, bien typés, la plupart sous la houlette de la fieffée Missis Baker, le docteur bon vivant (Brendan Gleeson), les servantes dont le sang bout dès qu'un jeune homme de passage fait ses ablutions... Et que de remous dans les étages ! Rien qu'à voir les "gueules" du casting, remonte l'atmosphère hivernale de cet hôtel, les calamités, les bals où il est permis de se lâcher, plus tous les moments de silence d'une infinie justesse qui signe la marque de fabrique de l'ensemble. Ni triste ni joyeux, il arrive en dernière partie qu'on rie bien franchement (au pas de la porte puis sur la plage !). Certes, je n'ai pas lu le livre dont c'est inspiré ni vu la pièce... Il n'empêche que c'est joliment traité. Les tiraillements évoqués parlent complètement à notre époque d'abondance mal partagée, l'abus de pouvoir, le repli sur soi dans des rêves fumeux, la peur de rester sur le carreau et également les coups du sort ramenant une forme de justice... L.Ventriloque