OSLO 31 AOUT - 2011

Titre VF OSLO 31 AOUT
Titre VO Oslo 31 august
Année de réalisation 2011
Nationalité Norvège
Durée 1h35
Genre DRAME PSYCHOLOGIQUE
Notation 14
Date de sortie en France 29/02/2012
Thème(s)
Drieu La Rochelle (Pierre)
Cinéma norvégien (ORIGINE)
Suicide (Cinéma norvégien)
Bains et piscines (tous pays confondus)
Drogue -consommation- (Cinéma norvégien)
Réalisateur(s)
TRIER Joachim
Chef(s) Opérateur(s)
IHRE Jakob
Musique
FLOTTUM Ola AMDAM Torgny
Renseignements complémentaires
Scénario : Joachim Trier
et Eskil Vogt .....
d'après le roman de Drieu La Rochelle : "Le feu follet"
déjà mis en scène par Louis Malle en 1963 .....
Distribution : Memento Films Distribution

Visa d'exploitation : 132 292
Acteurs
DANIELSEN LIE Anders
BORCHGREVINK Anders
BRENNER Hans Olaf
CREPIN Malin
WIDTH KRISTIANSEN Petter
KJELLEVIK LEDANG Johanne
LUND Emil
MOSTRAUM Tone Beate
OLAVA Ingrid
REINSVE Renate
ROGER Oystein
ODDEN SKJELDAL Kjaersti
STEIRO Iselin
THANKE Aksel
WITH Petter
Résumé

En intensive cure de désintoxication, dans un établissement médicalisé, le dénommé Anders, trente quatre ans, qui doit incessamment faire une tentative de réinsertion dans le milieu social de la capitale norvégienne, semble loin d'être en disposition de reprendre une existence équilibrée et quiète, au vu de sa discrète tentative de suicide par immersion dans un lac proche, les poches et les mains encombrées de lourdes pierres devant le maintenir dans une définitive et radicale noyade. Dans l'ignorance totale de son geste mortifère, le milieu médical lui octroie une sortie, en forme de mise à l'épreuve, loin du centre hospitalier, ponctuée par un nécessaire entretien d'embauche dans le milieu journalistique, comme secrétaire de rédaction. Après avoir rendu visite à un couple d'amis, parents de deux enfants, dont la vie quotidienne lui semble une épuisante aberration, un rendez-vous avec sa frangine Nina plutôt inquiète de le voir hors des sphères thérapeutiques et une soirée maussade avec quelques anciennes relations, il décide de s'acheter à nouveau de la drogue. Après plusieurs vaines tentatives pour joindre téléphoniquement une personne chère, prénommée Isselin, il s'en vient au petit matin, dans l'ancienne maison familiale qui doit être vendue, mettre fin à ses jours, à l'aide d'une définitive seringue...

>>> Après une séquence d'ouverture pré-générique, en forme d'antienne / leitmotiv qui rappelle étrangement Georges Perec et ses remémorations poétiques ("Je me souviens") le réalisateur tente de dépeindre les derniers jours d'un jeune homme en perdition existentielle dont la maladive et fantomatique errance, interprétée par son acteur fétiche, Anders Danielsen Lie, n'arrive jamais à la magnificence délabrée d'un Maurice Ronet, dans le même rôle catatonique, une quarantaine d'années auparavant...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Libération du 29 février 2012
- Positif numéro 613
- Cahiers du Cinéma numéro 676
- Le Canard Enchaîné du 29 février 2012
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Je ne partage pas entièrement votre avis. J'avais été bouleversé par le film de Louis Malle (et par Maurice Ronet), puis par le roman de Drieu la Rochelle qui ne me quitte plus depuis cinq ans. Mais ce film ne m'a pas déçu. Je l'ai vu deux fois, toujours aussi impacté. Plusieurs scènes sont marquantes à jamais, mais celle qui m'a fait pleurer les deux fois est celle où Anders énumère ce que ses parents lui ont transmis, et ce qu'ils ne lui ont pas appris (les amitiés qui s'évaporent, comment faire durer un couple...). Un peu comme la chanson "France Culture" d'Arnaud Fleurent Didier, en encore plus beau. Peut-être que j'ai été particulièrement sensible à ce film parce que j'appartiens à la même génération qu'Anders et que j'ai reconnu tout ou presque ? Chaque détail, chaque mot, chaque geste compte et fait mal. C'est déjà un film culte pour moi, je n'ai pas de souvenir de cinéma aussi fort depuis "Elephant" de Gus van Sant (un film que vous non plus n'avez pas adoré, et pourtant si vous saviez combien je partage vos appréciations habituellement !). Matthieu, un mélancolique inadapté.