NOUVEAU SOUFFLE - 2011

Titre VF NOUVEAU SOUFFLE
Titre VO Atmen
Année de réalisation 2011
Nationalité Autriche
Durée 1h33
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 14/03/2012
Thème(s)
Cinéma autrichien (ORIGINE)
Prisons (Autres pays)
Morgues
La mort, le deuil, ses cadavres et ses représentations (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
MARKOVICS Karl
Chef(s) Opérateur(s)
GSCHLACHT Martin
Musique
TUCMANDL Herbert
Renseignements complémentaires
Scénario : Karl Markovics
Distribution : ASC Distribution

Acteurs
SCHUBERT Thomas
LISCHKA Karin
FRIEDRICH Georg
LIEBMANN Gerhard
MATOUSCH Stefan
MIJOVIC Luna
VEITL Georg
ROTT Klaus
DUREGGER Michael
KRONSCHLÄGER Magdalena
MORITZ Reinhold G.
OBERHAUSER Martin
OBERKOGLER David
RAFFALT Peter
SCHMOLL Gabriela
TAUSSIG Stephanie
WULTSCH Werner
Résumé
Comment un jeune détenu qui a déjà purgé une partie de sa peine, Roman Kogler, trouve à nouveau sa place dans la société, après un travail de réinsertion dans un établissement de pompes funèbres .....
Bibliographie
- Positif numéro 613
- Libération du 14 mars 2012
Critiques (Public)
18/20 : Découvert à Univerciné Allemand 2012 Nantes. Qu'importe sa faute et qu'il crache au vent en voiture. Droit et bien bâti, entraîné avec ses longueurs en piscine, Roman Kogler (attachant Thomas Schubert) bonne tête et gestes à l'économie, rallie le public (comme "Le Fils" des Frères Dardenne en 2002). Sont passées en revue les affres de la prison et des sites mortuaires, les fouilles, le froid, les odeurs, la brusquerie, l'hostilité d'un collègue. Il faut se faire à ces détails rappelant la vie carcérale ou les entreprises les plus ingrates d'aujourd'hui... Plans coupés fréquemment, dialogues minimalistes, le milieu autrichien hivernal, terne, se devine moins impitoyable que de prime abord... De la chaleur derrière la rudesse, suffit de patienter le temps que Roman Kogler se rode entre chambres mortuaires et urnes de crémation, lui qui peine à nouer sa cravate... Le premier point d'interrogation vient avec cette femme macchabée cousue par le milieu, une Kogler... Ensuite une deuxième créature plus âgée, silhouette encore bien faite, traitée comme une reine après, pourtant, un bref lancer de chausson (surprenant Georg Friedrich !), moment magique du film avec la balade en voiture au sortir d'Ikéa... Encore un peu de transgression à cause d'un policier trop zélé, une bière moyennant perte d'un gant et alcootest. On est instruit sur le métier de fossoyeur contemporain, un travail éprouvant comme celui des soignants, des sauveteurs en urgence... Les bruits de glissements de cercueils, le souffle du train incorporés à la musique sont aussi langage. Quant à Madame Kogler mère, au trot sur ses mini-échasses ou allongée sur literie avant achat, elle "décoiffe" ! L.Ventriloque