LA TERRE DES AMES ERRANTES - 1999

Titre VF LA TERRE DES AMES ERRANTES
Titre VO
Année de réalisation 1999
Nationalité France / Cambodge
Durée 1h40
Genre DOCUMENTAIRE
Notation 14
Date de sortie en France
Thème(s)
Cinéma cambodgien (ORIGINE)
Documentaires (Cinéma français)
Réalisateur(s)
PANH Rithy
Chef(s) Opérateur(s)
MESA Prum
Musique
MARDER Marc
Renseignements complémentaires
Scénario : Rithy Panh
Distribution DVD : Editions Montparnasse

Nota :

- Ce long métrage figure dans un coffret composé par deux dvds, pour un ensemble de trois autres films :

- "Site" (1989)

- "S 21 La machine de mort kmère rouge" (2002)

- "Bophana, une tragédie cambodgienne" (1996)


Nota :

- Prix spécial TV5 pour le meilleur documentaire 2000 au Festival de Namur .....

- Grand Prix et Prix Louis Marcorelles 2000 au Festival Cinéma du Réel .....

- Prix Robert et Frances Flaherty 2001 au Festival de Yamagata .....

- Allumette d’or 2001 au festival du film Amnesty International .....

- Prix Golden Gate 2001, San Francisco .....

- Prix du meilleur documentaire 2001 avec mention honorable, Vancouver .....

- Prix du meilleur documentaire au Festival dei Popoli Florence 2000 .....
Acteurs
Résumé

Délaissant la dramatique guerre fratricide provoquée par les khmers rouges entre 1975 et 1979, le réalisateur Rithy Panh dénonce cette fois-ci l'exploitation éhontée des autochtones cambodgiens par Alcatel, l'ancienne entreprise française de conception et de fabrication d'équipements de télécommunications. En effet, la pose à travers le pays du réseau de fibres optiques en direction de la Thaïlande, nécessita le creusement ininterrompu d'une longue tranchée permettant de poser et d'enfouir le fameux câble. Pour cela, on utilisa une main d'oeuvre taillable et corvéable à merci, composée essentiellement de gens pauvres, d'anciens soldats démobilisés et de familles sans ressources qui suivaient le chantier au fur et à mesure de sa progression. Avec comme seul instrument de travail, une rudimentaire houe, le manoeuvre qui pouvait être indifféremment une femme ou un enfant, devait souvent risquer sa vie, en exhumant obus et autres bombinettes de guerre abandonnés ou bien quelques ossements humains qui rappelaient d'une façon morbide, ces milliers de morts exécutés à la sauvette par le régime de Pol-Pot et dont les âmes, selon la croyance locale, errent indéfiniment, à la recherche du repos et d'une sépulture...

>>> Constat amer et désolant d'un sous-prolétariat, aussi bien exploité, spolié, volé par quelques chefaillons de base qui prélevaient une dîme sur le paiement du nombre et de la longueur des tranchées creusées, que par la multinationale française parfaitement indifférente aux conditions de travail et de rémunération...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)