LA TETE EN L'AIR - 2011

Titre VF LA TETE EN L'AIR
Titre VO Arrugas
Autres titres VF RIDES
Année de réalisation 2011
Nationalité Espagne
Durée 1h22
Genre ANIMATION
Notation
Date de sortie en France 30/01/2012
Thème(s)
Cinéma espagnol (ORIGINE)
Maladie d'Alzheimer ( tous pays confondus)
3e âge (Cinéma espagnol)
Animation (Autres pays)
Personnages de bande dessinée (Autres pays)
Maisons de retraite (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
FERRERAS Ignacio
Chef(s) Opérateur(s)
CUBERO David
Musique
GARCIA Nani
Renseignements complémentaires
Scénario : Ángel de la Cruz
d'après une bande dessinée de Paco Roca
Adaptation : Rosanna Cecchini,
Paco Roca et Ignacio Ferreras .....

Nota :

- Pour les acteurs, uniquement la voix .....


- Goya 2012 du Meilleur Film d’Animation et de la Meilleure Adaptation .....

- Mention Spéciale, Annecy 2012 .....
Acteurs
GONZALEZ Tacho
GUEVARA Alvaro
RIVERA Mabel
Résumé
"Après une vie professionnelle bien remplie, la mémoire d'Emilio lui joue des tours. La maison de retraite devient alors une évidence. Il y rencontre Miguel avec qui il se lie d'amitié. A ses côtés, Emilio découvre un nouvel univers. Ses nouveaux amis sont pleins de fantaisie, ont des souvenirs aussi riches que variés, mais ont aussi leurs petites défaillances dues aux effets du temps. Alors que des premiers signes de la maladie d'Alzheimer apparaissent chez Emilio, Miguel et ses amis vont se mobiliser pour éviter son transfert à l'étage des "causes perdues", le dernier étage tant redouté de la maison de retraite. Leurs stratagèmes vont rythmer leurs journées et apporter humour et tendresse à leur quotidien" .....

                                                                                    (d'après le matériel de presse)
Bibliographie
- Positif numéro 624
Critiques (Public)
16/20 : Projeté au Festival Espagnol de Nantes 2012. Un banquier refusant un prêt que l'image change en vieux gâteux refusant de manger sa soupe. Et pan, bon pour la maison de retraite ! Là où finissent les atteints d'Alzheimer, le pensionnaire Emilio anticipe tout en privilégiant son présent, scène équivoque de la piscine et doutes sur l'honnêteté de Miguel, le compagnon de chambre débrouillard. Le style est en tous poins fidèle à la bande dessinée de Paco Roca, mise en scène efficace, pour les connaisseurs en animation peut-être un peu trop simple ? Cela se laisse regarder, le sujet est à prendre avec des pincettes... C'est suffisamment expressif, joli, les angles variés, les dialogues à la hauteur du sujet de fond, lequel s'avère traité avec délicatesse malgré plusieurs flèches à l'intention de ceux qui certes s'occupent de leurs hôtes mais en imposant leurs rites. Un genre de liberté surveillée tant qu'on ne perd pas trop la boule. Car passé un cap, une mystérieuse chape est mise. Consolation, l'équité absente la vie durant est enfin à l'honneur... Les parachutés en maison de repos revoient le temps de leurs premières classes quand il fallait parmi les autres trouver sa place. Au prix de renoncer à tout repère de la vie d'avant, et cela quels que soient grade et pécule. Tout cela est parfaitement distillé, avec un Miguel sans attaches qui, de gros malin, s'adoucit plus la maladie d'Emilio gagne. L'objectif est atteint. N'importe quel spectateur peut sentir le progressif passage de la vie au néant sans être choqué. L.Ventriloque