Cinq amis proches décident de passer un agréable week-end dans une cabane isolée, au fin fond d'une région montagneuse et boisée de l'Idaho, prêtée pour la circonstance par un vague cousin de l'un des chanceux protagonistes. Après quelques tâtonnements routiers au bord de leur camping-car et une nécessaire demande de renseignements auprès d'un belliqueux pompiste local, la petite équipe arrive enfin à Tillerman Road, destination finale de leur périple forestier. S'annoncent ainsi deux joyeuses journées bucoliques et festives, dans un endroit charmant, avec d'évidents bons moments de détente et de proximité, que nos cinq jeunes gens attendaient impatiemment. Mais tout va déraper lorsqu'une trappe donnant accès à un escalier permettant d'atteindre la cave, s'ouvre inopinément et que, la curiosité et la témérité aidant, les jeunes gens pénètrent dans les tréfonds du sous-sol où se présente à eux un incroyable capharnaüm d'objets, de grimoires et de vieilleries, anachroniques et désuets...
- Cahiers du Cinéma numéro 678
- Le Canard Enchaîné du 2 mai 2012
- Positif numéro 616
- Libération du 2 mai 2012
Critiques (Public)
Basique et ennuyeux dans ses deux tiers, malgré une découverte originale importante, "la cabane dans les bois" se débride complètement dans une dernière partie hallucinante, complètement barrée.
Les clins d'œils à l'anéantissement final du complexe de "Mondwest" de Michael Crichton ne manquent dans une pincée délirante faisant surgir sur un site pulvérisé toute une panoplie vampirique déchainée.
Une fiction sanguinolente et prémonitoire, complètement dingue, annonçant certainement la métamorphose dans un avenir encore lointain de nos concepts de jeux de télé réalité, actuellement beaucoup plus absurde que dangereux, mais se dirigeant irrémédiablement vers le voyeurisme, le pari, la souffrance et l'élimination sans pitié de leurs candidats.
A signaler l'apparition surprise de l'unique survivante du Nostromo dans un final époustouflant.
JIPI
Un mélange peu abouti du TRUMAN SHOW et de CUBE. Enfin, quand on est sujet à la peur de la peur comme moi, ça fait illusion.