LES FEMMES DU BUS 678 - 2010

Titre VF LES FEMMES DU BUS 678
Titre VO Cairo 678
Année de réalisation 2010
Nationalité Egypte
Durée
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 30/05/2012
Thème(s)
Féminisme (tous pays confondus)
Autobus et autocars (tous pays confondus)
Cinéma égyptien (ORIGINE)
Réalisateur(s)
DIAB Mohamed
Chef(s) Opérateur(s)
GABR Ahmed
Musique
ADEL Hani
Renseignements complémentaires
Scénario : Mohamed Diab
Distribution : Pyramide

Visa d'exploitation : 132 285
Acteurs
BUSHRA
KARIM Nelly
EL KEDWANY Maged
EL SEBAÏ Nahed
SAMRA Bassem
EL FESHAWY Ahmed
BADR Sawsan
GOUBRAN Yara
MAHRAN Marwa
SALAH Ibrahim
Résumé
Trois femmes, Fayza, Seba et Nelly fort déterminées dans leur démarche revendicative, d'origine sociale différente, décident de lutter contre l'insupportable machisme ambiant de la capitale égyptienne .....
Bibliographie
- Cahiers du Cinéma numéro 678
- Libération du 30 mai 2012
- Positif numéro 616
- Le Canard Enchaîné du 30 mai 2012
Critiques (Public)
16/20 : On est en territoire arabe où la notion de déshonneur dans la communauté relève du sacré. Récit inspiré de réalités qui ont fait légiférer juste avant la révolution égyptienne. Français et Françaises amputés depuis peu de ce garde-fou en tombent à la renverse après 5 ans de reculs divers... On croit entrer dans un documentaire juste assez romancé pour intriguer. Il y a la modernité des accoutrements féminins mélangée au désir de couvrir son corps, planent d'autres temps plus débridés aujourd'hui révolus... La première partie démarre très alerte, bondissant d'une femme à l'autre, avec les recoupements d'usage, Mohammed Diab serait un fervent d'Innaritu. A mi-parcours, le poids des croyances vient ralentir un peu ces sauts qui fatiguent la vue et le cerveau, soudain ça patinerait presque... Jusqu'à l'expérience personnelle de l'inspecteur, ce père de garçons programmés... C'est faussement anecdotique. Est posée la question du marquage collectif de l'individu qui baigne dans un contexte où la femme passe pour démoniaque par nature, une régression qui donne de l'amertume en sortant de la salle, ça se dissipe ensuite en se remémorant l'issue. On patauge non stop dans cet incroyable retour aux archaïsmes, la guerre des sexes qui sied bien aux économies nourries aux scandales et qui minimisent "les petits accidents du quotidien". Ce que c'est que de voyager debout l'un derrière l'autre avec des mains sans cesse en mouvement ! Messieurs les concepteurs de bus, davantage de places assises s'il vous plaît, même des strapontins, que l'aiguille féminine brandie côte-à-côte ou face-à-face devienne un code social comme un autre ! L.Ventriloque