Trois copains de galère, Max, George et Ricky tentent depuis des lustres de parvenir au succès du groupe de pop-rock dans lequel ils s'ingénient à produire de minables morceaux de musique, a priori indigestes et sans avenir médiatique. Aussi pour subvenir à leur précaire et plutôt modeste existence, ils oeuvrent dans les cuisines sécurisées d'un hôpital psychiatrique où déambulent de sombres individus fort dangereux, cadrés quotidiennement dans leur violence et leur folie, par de puissants neuroleptiques, ingurgités en fortes doses obligatoires. Une sécurité parfaite qui va se retrouver mise en berne, en brèche et en danger, après qu'un violent orage ait détruit une grande partie du système électrique du bâtiment principal. De plus un groupe de malades n'est pas encore retourné dans leurs cellules respectives où il va falloir les mener, dans un contexte difficile, sans lumière ni personnel qualifié. Comme on peut s'en douter, tout va rapidement dégénérer d'une manière démentielle...

>>> Visionné une après-midi maussade, au 30e Festival du Film Fantastique de Bruxelles (BIFFF), cette production typique d'un genre sans inspiration, malgré une relative efficacité dans le rendu d'une atmosphère glauque et maladive, rehaussée par un huis-clos étouffant, quasi permanent, ne mérite aucune considération et ce n'est pas la (stupide) pirouette finale qui changera la donne et le désappointement...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)