THE DEEP BLUE SEA - 2011

Titre VF THE DEEP BLUE SEA
Titre VO The deep blue sea
Année de réalisation 2011
Nationalité Grande-Bretagne
Durée 1h38
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 20/06/2012
Thème(s)
Cinéma britannique (ORIGINE)
Rattigan (Terence)
Réalisateur(s)
DAVIES Terence
Chef(s) Opérateur(s)
HOFFMEISTER Florian
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Terence Davies
d'après la pièce de Terence Rattigan :
"Bonne fête, Esther" .....
Distribution : Diaphana Distribution

Visa d'exploitation : 133 360
Acteurs
WEISZ Rachel
HIDDLESTON Tom
BEALE Simon Russell
MITCHELL Ann
COY Jolyon
JOHNSON Karl
HADDEN-PATON Harry
KANTS Sarah
DAVIES Oliver Ford
JEFFORD Barbara
TANDY Mark
MAC LOUGHLIN Stuart
AMER Nicholas
Résumé

"Hester Collyer, épouse de Sir William Collyer, haut magistrat britannique, mène une vie privilégiée dans le Londres des années 1950. A la grande surprise de son entourage, elle quitte son mari pour Freddie Page, ancien pilote de la R.A.F., dont elle s’est éperdument éprise. Sir William refusant de divorcer, Hester doit choisir entre le confort de son mariage et la passion" .....

                                                       (d'après le matériel de presse)

Bibliographie
- Positif numéro 616
- Le Canard Enchaîné du 20 juin 2012
- Cahiers du Cinéma numéro 679
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
17/20 : Cycle Univerciné Britannique Nantes 2013. Ce qui frappe dans cette romance des années Cinquante (tirée d'une pièce théâtrale) c'est que l'image fabriquée en 2011, cette impression de perpétuel couvre-feu, un je ne sais quoi d'atmosphère lourde réussissent à acclimater passé un moment. Très beau, un peu dans le style des films américains des fifties, mais tout de même la manie de l'introspection à pas de velours très appuyée. Le réalisateur dépeint ses étapes dans une chronologie de gestes quotidiens, par petites touches productives, rien ne manque... Le labyrinthe sentimental une fois appréhendé, le crime passionnel vient même à l'esprit... Peu de lumière (comme s'il n'y avait qu'un petit jour au fin fond d'une grotte), des prises de vue très inspirées dans des intérieurs pour la plupart, toujours dans un souci esthétique mais qui apporte du sens, on s'en rend compte après (la séquence de la caméra qui tourne autour de la jeune femme à l'esprit chaviré marque la mémoire). Beaucoup de minutie dans les choix musicaux, les décors, très respectueux de l'époque décrite. Cerise sur le gâteau, Rachel Weisz, diaphane ou effondrée, toujours un peu "absente à elle-même" ou feignant de l'être, . Le mari très adulte, touchant parce qu'avec toutes les facettes d'un homme fait. On a souvent envie de conduire Freddy à son avion... En résumé, si on ne dort pas dès les premiers plans, embarquement possible avec ce trio infernal, du dialogue redouté aux arrangements de bric et de broc vers l'ultime poigne morale. L.Ventriloque