HOLY MOTORS - 2012

Titre VF HOLY MOTORS
Titre VO
Année de réalisation 2012
Nationalité France
Durée 1h55
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 04/07/2012
Thème(s)
Milieu du cinéma (Cinéma français)
Tour Eiffel (tous pays confondus)
Voitures (Cinéma français)
Borgnes (tous pays confondus)
Quart monde (Cinéma français)
Cimetières (tous pays confondus)
Photos et photographes (Cinéma français)
Arc de Triomphe (Paris)
Hôtels (Cinéma français)
Chiens (Cinéma français)
Singes (Cinéma français)
Chauffeurs (de maître) (tous pays confondus)
Jumeaux (Cinéma français)
Rôles pluriels dans un même film pour un même acteur (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
CARAX Leos
Chef(s) Opérateur(s)
CHAMPETIER Caroline CAPE Yves
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Leos Carax
Distribution : Les Films du Losange

Visa d'exploitation : 130 255

Nota :
- pour Camille Rutherford, uniquement la voix .....

- Denis Lavant interprète onze rôles différents .....
Acteurs
MENDES Eva
MINOGUE Kylie
LAVANT Denis
PICCOLI Michel
SCOB Edith
BIG JOHN
BALMER Jean-François
RIMBAU François
GLINKA Katarzyna
HOFFMEISTER Karl
LHOMEAU Elise
RUTHERFORD Camille
BERNINI Bastien
YAM Corinne
Résumé
                                                                                      Pour la beauté du geste...

Chaque matin, monsieur Oscar est cherché dans une superbe et spacieuse limousine qui lui sert à la fois de discrète loge de maquillage et de confortable moyen de transport, pour ses moult rendez-vous journaliers, scrupuleusement agencés par sa fidèle et complice conductrice, l'affable et déférente Céline. C'est comme important banquier, hautement protégé par de stylés gardes du corps surarmés, qui vient de quitter l'imposant domicile familial, que débute sa folle journée, pour se poursuivre, sous les oripeaux d'une vieille mendiante roumaine, percluse et pitoyable, en béquilles et en aumône, sur un trottoir d'un quartier animé de la capitale. D'autres rôles, divers et variés, d'autres compositions s'enchaînent durant la journée, jusque tard dans la soirée, de la plus banale, comme père de famille recherchant sa fille invitée à une surprise-partie entre camarades, à la plus sophistiquée, dans un sanglant double personnage d'efficace meurtrier et de victime gémellaires...

>>> Il paraît évident que cette oeuvre foisonnante et souveraine cultive avec un sacré culot et/ou une regrettable inconscience, aussi bien de sublimes moments de pure poésie que d'inutiles plongées incongrues, lamentables et logomachiques. Entre la merveilleuse séquence nocturne de la Samaritaine en déshérence et l'épisode grotesque au cimetière du Père-Lachaise, on est à des années-lumière d'une même incandescence cinématographique. Sans vouloir forcément décrypter les desseins du réalisateur, on peut appréhender l'ensemble d'une façon exogène, comme un hommage certain à l'acteur, avec ces clins d'oeil discrets sur les genres cinématographiques, le film policier, le mélodrame, le fantastique, la comédie musicale, tour à tour magiquement effleurés, ou bien d'une façon plus endogène, dans l'intimité des êtres multiples que nous sommes depuis la naissance, au gré des hasards de l'existence...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Libération du 24 mai 2012
- Positif numéros 617/618
- Libération du 4 juillet 2012
- Cahiers du Cinéma numéro 680
- Le Canard Enchaîné du 04 juillet 2012
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
A nouveau, au détour d’une critique, je partage votre point de vue, sur ce film bancal et narcissique qui ne mérite ni une pléthore d’éloges dithyrambiques, ni d’être voué aux outrancières gémonies, que les médias distillent au gré des articles. On ne peut qu’être dubitative devant les outrances de « monsieur Propre » qui engloutit des brassées de fleurs et des doigts arrachés, avant de s’isoler avec sa créature, priaspismique et grognant, dans une catacombe. Comme Godard, Carax manipule adroitement des idées, souvent impuissant à susciter une véritable émotion, seulement palpable lors d’un furtif abandon de tout intellectualisme. Je retiendrais aussi la performance de l’étourdissant Denis Lavant, acteur caméléon qui incarne une sorte de double du réalisateur qui à chacune de ses compositions nous donne l’impression de jouer sa vie. Je partage donc avec conviction et sincérité ton point de vue mitigé et pondéré, ne forçant ni dans un sens ni dans l’autre. On peut aussi regretter une créativité trop souvent absente de nos écrans, toujours saturés d’inutiles billevesées, pour un réalisateur peu prolifique. PS : viens encore de mélanger allègrement le tutoiement et le vouvoiement. Peut-être une envie inconsciente de déraper avec vous ? Amandine qui (te) taquine