Pour échapper à sa médiocre existence quotidienne, (un mari alcoolique, un sordide boulot de serveuse) la gentille Cécilia, âme noble et coeur pur, se réfugie, dès qu'elle a un instant à elle, dans un petit cinéma de quartier pour voir et revoir inlassablement un mélodrame de l'époque (nous sommes dans les années 1930 à New York) intitulé : "La rose pourpre du Caire" interprété par son acteur favori, le séduisant Gil Shepherd. Et c'est la que le "miracle" (du film, du cinéma) s'opère, le comédien est lui aussi attiré par la jeune fille, au point de gâcher ses scènes et de sortir de l'écran, pour la rejoindre...
>>> Inoubliable et savoureux !
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1985
- Image et Son numéro 407
- Positif numéros 292, 348
- Cahiers du Cinéma numéro 373
- Jeune Cinéma numéro 168
- Télérama numéros 1846, 2187
- Nouvel Observateur du 3 mai 1985
- L'Express numéros 1767, 1770
- Le Point numéro 662
- Le Canard Enchaîné du 29 mai 1985
- Le Monde des 17 et 31 mai 1985
- Libération du 1 juin 1985
- Cinématographe numéro 111
- Cinéma numéro 318
Critiques (Public)
Délicieusement naïf et poétique, ce film est une petite merveille. Qui n'a jamais souhaité rejoindre le héros de son film préféré ? C'est chose faite pour Cécilia/Mia Farrow grâce à ce cher Woody, qui se révèle décidément être le plus grand réalisateur de son époque. Mia Farrow est une magnifique Cécilia.