GOSUDARSTVENNYJ CINOVNIK - 1931

Titre VF GOSUDARSTVENNYJ CINOVNIK
Titre VO Gosudarstvennyj cinovnik
Autres titre VO Gosudarstvennyy chinovnik
Année de réalisation 1931
Nationalité Union Soviétique
Durée 1h11
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 12
Date de sortie en France
Thème(s)
Trains et gares (Cinéma soviétique et russe)
Cinéma soviétique (1900-1990) (ORIGINE)
Rêves et cauchemars (Cinéma soviétique et russe)
Réalisateur(s)
PYRIEV Ivan
Chef(s) Opérateur(s)
SOLODKOV Anatoli
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Vsevolod Pavlovsky
Acteurs
SHTRAUKH Maksim
NENASHEVA Lidiya
ROGOZHIN Naoum
JURENEV Leonid
ANTONOV Aleksandr
BOBROV Ivan
BARYSHEVA Tatyana
VASILYEVA Natalya
Résumé

Caissier principal fort zélé d'un consortium ferroviaire, le rigoureux et maniaque Apollon Fokin est entièrement dévoué à son financier sacerdoce et se sent peu concerné par les obscures dissensions internes fomentées par quelques fonctionnaires haut placés dans l'entreprise qui n'hésitent pas à saboter le nouveau plan quinquennal en ordonnant la destruction de certaines locomotives en raison de spécieuses notions de rentabilité dans les délais de réparation, alors que les ouvriers bolchéviques sont pour l'absolu maintien et la nécessaire réfection des motrices et de leurs wagons. Les méchants vont mettre en place une agression de notre caissier lors d'un transfert d'une importante somme d'argent placée dans une discrète sacoche qu'il ne voudra lâcher sous aucun prétexte. Dans l'agitation et la précipitation conséquentes à la fuite éperdue, poursuivi jusque dans les escaliers de son propre immeuble, Fokin finira par perdre son précieux bien qu'il croira un certain temps définitivement disparu, volé. En fait, dans la confusion de la violente rixe, la sacoche était tombée dans un sombre recoin de l'entresol et sera ultérieurement récupérée par l'épouse de notre financier gestionnaire finalement bien décidée à garder pour elle et son mari l'imposante somme d'argent. Mais la justice prolétarienne remettra les pendules à l'heure et les divers fripons en condamnation, comme l'exige tout film militant qui se respecte...

>>> Une comédie pas vraiment drôle, datant de la fin du cinéma muet soviétique, avec bien des insistances et des lourdeurs, quelquefois un peu échevelée, souvent plutôt éparpillée et brouillonne, qui exalte le monde des ouvriers à l'instar de celui des petits et grands fonctionnaires, toujours coupables, de près ou de loin, de vouloir entraver ou profiter égoïstement de la bienheureuse révolution léniniste...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)